Au Burkina, « La rentrée scolaire et universitaire est un véritable cauchemar » selon la CCVC
La Coalition contre la vie chère (CCVC) tire à nouveau la sonnette d’alarme sur la question de l’éducation au Burkina surtout en cette rentrée scolaire et universitaire 2014-2015. Au regard de la cherté de la vie, elle prévoit « une vaste campagne pour une école démocratique et populaire accessible aux enfants du Peuple », durant tout le mois d’octobre 2014.
La baisse de résultats scolaires et universitaires satisfaisants, le Master II à l’Université de Ouagadougou (UO) qui coûte en moyenne 500.000 F CFA et le faible engagement de l’Etat burkinabè dans les financements de systèmes éducatifs sont, entre autres, les sujets abordés par la CCVC et les Hommes de médias.
La CCVC a en effet organisé une conférence de presse, ce mercredi 8 octobre 2014, à Ouagadougou, pour annoncer une vaste campagne qu’elle mènera durant ce mois d’octobre.
Cette campagne pour une école démocratique pour tous, selon le premier vice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré, vise à « dénoncer la démission des autorités de la gestion de l’école burkinabè, les interpeller notamment le Premier ministre sur les problèmes de l’éducation et appeler les populations à se battre pour une école accessible et un changement favorable à tous ».
La CCVC prévoit donc trois grandes conférences publiques, le 11 octobre à l’UO, le 18 octobre sur la privatisation de l’école burkinabè et le 25 octobre à la maison du Peuple de Ouagadougou, qui seront organisées sous forme de panels.
Aussi, est-il que le 29 octobre prochain, la CCVC compte organiser une journée nationale d’actions sous forme de marche-meeting, d’après ses responsables.
L’importance de ces mobilisations composées d’actions et d’activités prévues par la CCVC pousse Chrysogone Zougmoré à affirmer « qu’il n’y a pas plus de sujet digne d’intérêt national que l’éducation ».
Ainsi, après avoir indiqué qu’«il n’est un secret pour personne, aujourd’hui, que chaque rentrée scolaire et universitaire constitue pour les parents d’élèves et les acteurs de l’éducation, un véritable cauchemar avec son lot de problèmes », le président de la CCVC accompagné d’autres membres de la coalition s’est prêté aux questions des journalistes.
Un représentant de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) et le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base du Burkina (SYNATEB), Traoré Tahirou, sont quant à eux revenus sur le continuum établi à l’école primaire, le retard considérable à l’UO surtout à l’UFR/SVT et l’absence de bilan après l’application du système Licence Master Doctorat (LMD), il y a environ cinq ans à l’université.
Noufou KINDO Burkina24Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
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