L’ONU, L’UA et la CEDEAO veulent une transition conduite par un civil
Les organisations internationales et sous régionales tiennent à une transition conforme à l’ordre constitutionnel et aux normes sous régionales. Une mission conjointe de la CEDEAO et l’Union africaine, et des Nations Unies séjournait à Ouagadougou et s’est exprimée ce dimanche matin clairement pour une transition conduite par un civil.
L’Union Africaine, la CEDEAO et l’ONU se sont prononcées en faveur d’une transition gérée par un civil, et travaillent à cela. Une mission conjointe des trois organisations était à Ouagadougou depuis le 31 octobre, un séjour au cours duquel des échanges ont eu lieu avec les différentes parties prenantes, sur la situation actuelle.
« Malgré la situation particulière à laquelle le pays est confronté aujourd’hui, la mission a demandé à ses interlocuteurs nationaux et surtout la hiérarchie militaire de faire en sorte que les institutions de transition soient conformes aux normes constitutionnelles » a indiqué Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest.
Éviter au Burkina des sanctions
Les trois organisations sont prêtes à travailler avec toutes les parties prenantes pour le retour à l’ordre constitutionnel, et ne souhaitent pas en arriver à des sanctions. S’ils n’ont pas donné de délai pour le retour à l’ordre constitutionnel, les représentants des trois organisations ont estimé qu’il faut éviter un vide pour un long temps.
Selon le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, les militaires que la mission a rencontrés, ont assuré qu’ils vont coopérer avec les organisations internationales et sous régionales, pour trouver une approche idéale pour cette transition.
La déclaration de ces organisations internationales et sous régionales intervient au moment même où la nature de la transition et les hommes qui doivent la conduire divisent plus que jamais au Burkina. Alors que l’armée s’est accordée sur le Lieutenant-Colonel Isaac Zida, l’opposition et la société civile est de nouveau dans la rue ce dimanche pour contester une transition par des militaires.
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je prefere les sanctions internationales que l'arm?e au pouvoir. une personne neutre apolitique et non militaire pour assurer a bien la transition. l'arm?e s'occupe de la securit? et laisse la politique aux civiles.
Qui a lev? le li?vre de son gite? c’est l’opposition et la parti civil.J’ai l’impression qu’on veut donner maintenant la t?te du li?vre ? l’opposition et la parti civil.Ils n’ont qu’a trouver un terrain d’entente
Vous savez chers bien aim?s Burkinab?, ? mon humble avis l'opposition m?ne une lutte qui ne lui sera pas favorable.
Si nous avons bien suivi toutes les 4 derni?res d?clarations de l'ancien pr?sident, il n'a jamais prononc? la dissolution de l'assembl?e nationale, c'est plut?t le Gl Traor? qui la fait. Et comme ce dernier n'est pas habilit? a le faire, elle est nulle. C'est ? dire comme pr?ciser dans la lettre de d?mission de l'ancien chef d'Etat si on reste dans la constitution, l?int?rim doit ?tre assur? par le pr?sident de l'Assembl?e . M?me si ce dernier est hors du pays, l'un des vice pr?sidents assure l?int?rim. Et comme vous et moi nous savons que ces postes sont occup?s par les dignitaires du CDP, ils vont ressuscit? leur parti mourant et s'organiser pour sauver leur honneur. Conclusion, l'opposition gagne quoi en menant cette bataille? R?fl?chissons bien.