Transition civile : Un Comité d’action mis en place appelle à « un sursaut patriotique »
Depuis l’insurrection populaire et historique du 30 octobre 2014 marquée par la démission de Blaise Compaoré à la tête de l’Etat le 31 octobre, le Burkina se trouve dans une situation en quête de stabilité nationale.
L’armée burkinabè a pris les rênes de l’Etat, mais d’aucuns, notamment l’opposition politique et les organisations de la société civile préfèrent une transition civile. Cependant, d’après Marcel Yaméogo, vu qu’« aucune organisation de la société civile (OSC) jusque-là n’a fait une déclaration officielle penchant pour une transition dirigée par un civil », un comité d’action est donc mis en place.
Marcel Yaméogo est le Coordonnateur général de ce « Comité d’action pour une transition civile » (CATC), composé d’une dizaine d’associations et mouvements de la société civile dont la « Génération Thomas Sankara ».
Ce comité, à entendre ses initiateurs, rassemble des acteurs de la société civile ayant participé à la chute du régime de Blaise Compaoré. Il préfère une transition dirigée par un civil mais accompagnée plutôt par les militaires.
Des membres de ce comité d’action ont animé une conférence de presse, ce jeudi 6 novembre 2014, pour présenter leur capital de réseaux d’OSC, d’activistes et de citoyens qui a décidé de se doter d’un cadre formel en vue de participer et de contribuer « activement » à l’avènement et à la réussite de la transition civile.
« Un civil, mais pas n’importe lequel »…
Pour Guinko Désiré, le Coordonnateur adjoint du CATC, « malgré la mobilisation populaire du 1er novembre et la pression de la Communauté internationale, l’armée maintient les rênes de l’Etat, et plus grave encore, la Constitution reste toujours suspendue ». Du coup, d’après lui, le peuple se trouve piégé.
Il ne manque pas, de ce fait, au nom du CATC, d’appeler les autorités concernées à une « transition civile immédiate » et le peuple à un « sursaut patriotique, afin d’éviter les mêmes sorts que ceux qui ont connu l’oppression du Général Guéï Robert en Côte d’Ivoire et tout dernièrement sous le régime du Capitaine Blaise Compaoré ».
Et au Coordonnateur général du comité, Marcel Yaméogo d’ajouter que « nous ne visons pas à opposer nos populations entre elles, mais nous refusons de retomber dans la logique des années d’un Etat d’exception. Nous voulons un civil à la tête de l’Etat, mais pas n’importe lequel ».
Il faut selon lui, un civil qui fera l’unanimité de toutes les couches sociales sans exception. Et sans proposer de nom de personnalité quelconque, susceptible d’assurer cette transition civile, « tant attendue par le peuple burkinabè », il pense que la transition doit être réussie et la moins douloureuse possible.
A écouter les responsables du comité d’action pour une transition civile, même si un civil venait à diriger le pays jusqu’aux futures élections, ils continueront à jouer un rôle de veille. « Pas question de nommer un civil à la tête de l’Etat et de repartir dormir ou croiser les bras », a martelé Guinko Désiré.
Noufou KINDO Burkina24Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
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Arreter mon le corrompu
Pourquoi tu cahe ton identite. Faut typel la’?
Les militaires ton paye. A combine??
Voici des gens qui sont en manque de publicit? et qui veulent se faire voir. Vous ne suivez pas la m?me actualit? que nous ou bien? Le Lt Col ZIDA dit qu’il va c?der le pouvoir ? un civil, un accord a m?me ?t? trouv? en lui, la soci?t? civile et l’opposition ? cet effet. Il a m?me ?t? demand? ? la soci?t? civile de proposer trois (3) candidats. Le Col ZIDA s’?chine ? montrer sa bonne volont? ? c?der le pouvoir ? un civil pour la transition et vous appelez les gens ? des manifestations. C’est vous autres qui envenimez inutilement les situations. Y a quoi m?me?