Le 18ème Festival de conte « Yeleen » s’illumine à Bobo
L’ouverture de la 18ème édition du festival de conte « Yeleen », a eu lieu, ce vendredi 26 décembre 2014 à Bobo-Dioulasso. Le festival est organisé chaque année par la maison de la parole de Bobo-Dioulasso/centre régional des arts du récit et de la littérature orale.
« Oralité entre tradition et modernité » a été le thème choisi de la 18ème édition du festival international de conte « Yeleen » de 2014. Le festival se tient du 22 au 31 décembre 2014 dans la ville de Bobo-Dioulasso.
L’ouverture de cette 18éme édition a eu lieu, ce vendredi 26 décembre 2014, avec pour marraine la Directrice régionale de la culture et du tourisme, Aline Carama/Farma.
Mme Carama a considéré le festival comme un carrefour important en Afrique.
« Ce festival sera pris en compte au ministère de la culture, car le conte reste un vaste chantier du développement», a-t-elle assuré.
De grand besoin avec une ambition immense
Le directeur artistique du festival international de conte « Yeleen », François Moïse Bamba, a affirmé que cette année le festival a à cœur de remplir le théâtre de l’amitié de Bobo-Dioulasso. C’est une ambition qui nécessite des moyens financiers. « Ce n’est pas sûr si nous allons rentrer dans ce fonds. Mais il faut que la maison prend un espace comme le théâtre de l’amitié, et croire que nous pouvons la remplir par la parole et c’est la grosse ambition de cette année », a-t-il dit.
En plus de cela, la maison de parole a un projet dénommé « Afrique Fogo », qui est un réseau qui regroupe les conteurs de l’Afrique de l’ouest dans le but de renforcer l’incapacité institutionnelle, organisationnelle, structurelle et artistique. La maison porte ce projet, car c’est une structure de référence, et non une association de conteurs.
Bamba a souligné aussi le thème de la 18ème édition. Pour lui, c’est de faire comprendre aux jeunes que le volet traditionnel de l’oralité, n’a pas été exploré, ni exploité en Afrique. Car des recherches ciblées ont été faites, mais il n’y’a pas eu de travail d’envergure panafricaine sur l’oralité dans sa tradition. Donc, la maison aura l’ambition d’amener les slameurs à se baser sur la tradition et l’oralité.
Sidiki TRAORE
Correspondant Burkina 24 à Bobo-Dioulasso
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