Conflit frontalier Burkina-Bénin, prix du carburant : Une Association donne de la voix
L’Association « Jeunesses africaines unies pour la paix et l’intégration » (JAUPI) a organisé, ce samedi 3 janvier 2015 à Ouagadougou, une conférence de presse pour donner son point de vue sur plusieurs questions d’ordre national, frontalier et international.
C’est dans le souci entre autres de promouvoir la paix, la démocratie, l’intégration sous régionale et les droits humains au Burkina, en Afrique et dans le monde que l’Association JAUPI a décidé d’apporter sa part de vérité pour ce qui est notamment de la situation nationale, du conflit frontalier Burkina-Bénin, du prix de l’essence et des présidents Africains qui veulent s’éterniser au pouvoir.
Norbert Zongo. Sur le plan national, l’association salue le gouvernement burkinabè d’avoir pris à bras-le-corps le dossier du journaliste assassiné Norbert Zongo et l’état d’avancement dudit dossier en justice.
Salaire des députés. Toutefois, Salou Athanase, le président de l’association, pense que « le salaire des députés de la transition, 800.000 FCFA, c’est trop ». Un appel parallèle a été lancé « aux autorités de la transition à bien négocier la transition », tout en souhaitant que les élections de 2015 soient en deux phases : d’abord des élections couplées (présidentielles et législatives) et après, des élections locales (municipales).
Prix du carburant. Avant tout, cette association qui existe depuis 2011, souhaite une baisse du prix du carburant qui a d’ailleurs diminué presque partout dans le monde notamment aux USA, en France, en Côte d’Ivoire, etc.
Prix des denrées. Outre le carburant, il faut également diminuer, selon la JAUPI, le prix des denrées alimentaires, car illustre Salou Athanase en citant Thomas Sankara, « manger à côté de quelqu’un qui a faim, c’est se mettre dans l’insécurité ».
Intégration sous régionale. Par ailleurs, l’association, dont la majorité est enseignante et représentée dans plus de six pays africains, a fait le constat amer que dès l’affranchissement des frontières burkinabè, de nombreux frais supplémentaires s’appliquent aux voyageurs. Elle se demande subséquemment « où est passée l’intégration sous régionale » ?
Concernant le conflit frontalier Burkina-Bénin, le groupe associatif JAUPI s’est dit soucieux de la préservation de la paix dans cette localité.
A noter que le 27 décembre 2014, le ministre Burkinabè de la sécurité, Denise Auguste Barry, a visité Koalou (Kourou pour les Béninois), cette ville frontalière qui fait l’objet de différend entre « le Burkina et le Bénin, deux pays frères ».
Interpeller l’UA. A écouter le président de l’Association JAUPI, « c’est la 44e fois que le Bénin viole l’Accord et les engagements signés à cet effet ». Il Interpelle donc le président béninois, Yaya Boni, à veiller au respect de ces Accords et demande à l’Union africaine, par ailleurs qualifiée de « médecin après la mort », d’intervenir pendant qu’il est temps.
Le « Heï » s’internationalise. A propos des modifications de Constitution pour s’éterniser au pouvoir dans les pays africains, la JAUPI « demande particulièrement aux présidents togolais et gabonais de partir pendant qu’il est temps ».
Noufou KINDO
Burkina24
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Je pense plut?t qu’il s’agit de « Jeunesse burkinab? pour la Paix et la pr?servation des acquis du Burkina » se faisant appel?e « africaine » pour ses propres int?r?ts