Nouvel An : La pensée du Pape au peuple du Burkina
Le corps diplomatique accrédité après du Saint-Siège a présenté le lundi 12 janvier 2015, ses vœux au Pape François. C’était en présence de l’ambassadeur Eric Tiaré, représentant du Burkina Faso auprès du Saint-Siège. A l’occasion des vœux, le Saint-Père a fait un tour d’horizon de la situation géopolitique du globe, et formulé ses vœux à l’occasion du Nouvel An.
Avant tout propos, et en réponse aux vœux du corps diplomatique, prononcés par le Doyen, l’ambassadeur de la Principauté de Monaco, Jean Claude Michel, le Pape a insisté sur la notion de la Paix, qui, dans le sillage de la nativité, se révèle comme un don de Dieu, mais aussi comme une responsabilité personnelle et sociale. Pour son atteinte, il est attendu zèle de tous.
Malheureusement, à côté de la paix, trône son contraire, le refus. Et ce refus, selon le Saint-Père, est perceptible dans les récits même de la nativité, qui montrent le cœur endurci de l’humanité, qui a du mal à accueillir l’Enfant (NDLR : Jésus)
Partant de ce postulat, le Pape a tour a tour évoqué les points sombres de la marche du monde en 2014. L’Ukraine est devenue un théâtre dramatique d’affrontements. Au moyen Orient, Israéliens et Palestiniens s’écharpent toujours, pendant que le terrorisme d’origine islamiste déferle en Syrie et en Irak.
La brutalité sévit au Nigeria, et dans d’autres parties de l’Afrique, comme la Libye, la République Centrafricaine, le Soudan, la République démocratique du Congo… Pour le Pape, « tous les conflits révèlent le visage le plus emblématique de la culture du déchet, par les vies qui sont délibérément piétinées par ceux qui détiennent la force »
Mais le refus et le rejet peuvent prendre des formes beaucoup plus sournoises et dans ce sens, le Souverain pontife a exprimé une pensée pour les victimes de la nouvelle et terrible épidémie d’Ebola au Libéria, en Guinée et en Sierra Léone. Il a félicité et remercié les opérateurs sanitaires qui, avec les concours multiformes, dont ceux des religieux, des religieuses et des volontaires, apportent tous les soins possibles aux malades et à leurs proches.
Comme à son accoutumée, le Pape François est revenu sur la question des déplacés et des réfugiés, en rappelant son discours devant le Parlement européen le 25 novembre 2014, où il soulignait qu’ « on ne peut tolérer que la Mer Méditerranée devienne un grand cimetière ». A côté de ces exilés de la mer, François évoque le cas de ces nombreux autres exilés cachés, qui vivent à l’intérieur des maisons et des familles : personnes âgées et personnes handicapées, mais aussi les jeunes. Les premiers sont objet de rebut, et les derniers, en l’absence de toute perspective d’emploi, ne peuvent contribuer à construire leur avenir. Tout cela est contraire à la dignité humaine, martèle le chef de l’Eglise catholique.
Mais au début de la nouvelle année, le Pape François se veut optimiste. Pour lui, la culture de la rencontre est possible, et le récent réchauffement entre Washington et La Havane l’illustre éloquemment.
Dans cette perspective, le Pape François a expressément adressé une pensée au Peuple du Burkina Faso, « engagé dans une période de transformations politiques et institutionnelles importantes, afin qu’un esprit renouvelé de collaboration puisse contribuer au développement d’une société plus juste et plus fraternelle »
Les tensions s’apaisent en Philippines, la paix durable est à souhaiter en Colombie et au Venezuela, de même que l’entente définitive entre l’Iran et les pays occidentaux…
A la suite de son bienheureux prédécesseur le Pape Paul VI, François a terminé son propos en rappelant que « c’est la paix qui doit guider le destin des peuples et de toute l’humanité ». Et 2015 s’annonce plein d’espoir, avec la rédaction de l’Agenda du développement post-2015, et l’élaboration d’un nouvel accord sur le climat.
Romain Auguste BAMBARA, attaché de Presse, ambassade du Burkina Faso à Paris
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c est pas juste de dire c'est la faute a un tel ou c 'est pas ma faute…a qui la faute alors.. donnons nous la main et reconstruire notre pays le burkina-faso que nous aimons …..que DIEU benisse le faso …amina
que dieu b?nis le Burkina Faso ( h?tel sigri )
Meilleurs voeux a vous Pape.Je suis musulman,mais voila une religion transform?e en pagaille.Aucun arabe fut il gardien des lieux saints ne s’est preoccup? de nous