Bobo-Dioulasso : « N’insultez pas notre insurrection »
La coordination régionale de la Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé un sit-in pour exiger la diminution des prix des hydrocarbures et la disponibilité du gaz butane sur l’étendue du territoire. C’était le mercredi 4 février 2015 à Bobo-Dioulasso.
« Le peuple refuse de payer la crise », « les 25 FCFA, ce sont des foutaises, n’insultez pas notre insurrection populaire. A bas les propos populistes du gouvernement » sont, entre autres, les messages visibles lors du sit-in de la coordination régionale de la CCVC ce mercredi devant le Gouvernorat des Hauts-Bassins à Bobo-Dioulasso.
Pour le Secrétaire général et coordinateur régional de CCVC, Bakary Millogo, le sit-in a pour but d’exiger la baisse du prix des hydrocarbures et la disponibilité du gaz butane sur toute l’étendue du territoire.
« Nous avons expliqué au gouverneur qu’en vérité les 25 F CFA de diminution annoncée le 19 janvier ne veut rien dire. Parce que en réalité, la circulation des prix des hydrocarbures tient compte du prix du baril qui est en baisse de plus de 30% », a dit Bakary Millogo.
C’est pourquoi, logiquement le consommateur devait le sentir. Et, l’histoire de déficit chronique de la SONABHY reste une escroquerie des populations, affirme-t-il.
Les syndicats ont remis une plate-forme revendicative au gouverneur à transmettre à qui de droit et qui a été reçue par le Secrétaire général du gouverneur, Bernard Béba.
En rappel, la coordination régionale de la CCVC a prévu une grève de 48 heures à compter du 17 février 2015, si une réponse satisfaisante n’est pas donné aux revendications.
Sidiki TRAORE
Correspondant Burkina 24 à Bobo-Dioulasso
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Et c'est reparti! ces mouvements n'annoncent rien de bon pour notre pays dans les jours ? venir. d?s le lendemain de l'insurrection et la prise du pouvoir par l'arm?e, j'ai affirm? qu'on risquait de connaitre le m?me sort que les pays maghrebins. nos attentes seront d??ues. Et cette fois si le peuple sort dans la rue ce serait gravissime pour notre cher pays. Alors chers membres du gouvernement de la transition, faites le travail pour lequel vous ?tes l? et quitter le pouvoir.