Baisse du prix du carburant : Les syndicats menacent de déclencher une marche
Après la rencontre d’échanges du 13 février dernier entre l’Union d’action syndicale (UAS) et le gouvernement burkinabè, la délégation syndicale a noté que le gouvernement n’a pas examiné « sérieusement » les préoccupations contenues dans leur préavis de grève, entre autres, pour la baisse « significative » du prix du carburant. C’est pourquoi la grève générale a été maintenue et plusieurs travailleurs du public, du parapublic et du privé ont participé à la grève de ce mardi 17 février 2015 à l’Education ouvrière à Ouagadougou.
Les syndicats burkinabè ont déclenché une grève générale de 48 heures pour protester contre la baisse du prix du carburant jugée « insignifiante ».
Plusieurs travailleurs du public, du parapublic et du privé du Burkina ont répondu favorablement à l’invitation de l’Union d’action syndicale. Plusieurs d’entre eux observent un arrêt de travail de 48 heures à compter de ce mardi 17 février 2015.
Ils se sont réunis ce matin au piquet de grève à Ouagadougou à l’éducation ouvrière pour écouter le communiqué des responsables syndicaux sur la marche à suivre et faire un bilan.
Pour Paul Kaboré, Président du mois des Centrales syndicales, « ce qui nous a un peu étonné, c’est que sur les huit points surtout la baisse du prix du carburant, il est dit qu’on ne peut plus diminuer ou bien qu’il faut attendre d’ici la fin du mois de février pour voir si l’on peut encore diminuer de 25 ou 50f ».
Une marche de protestations s’annonce…
Cependant, à l’écouter, « ça aussi, c’est conditionné. Pourtant, avec les preuves qu’on a, au niveau de la Côte d’Ivoire, ils ont baissé de 125f et au Sénégal, c’est 120f ».
Si à l’issue de cette grève de 48 heures il n’y a toujours pas de réponses conséquentes, Paul Kaboré a annoncé que « l’UAS et la CCVC travaillent ensemble ; nous avons prévu une marche de protestations pour faire attendre notre désir de continuer la lutte ».
Le secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié, est revenu sur la plateforme revendicative qui comprend huit points dont la baisse des prix des hydrocarbures d’au moins 150f, la disponibilité du gaz butane, l’engagement de poursuites judiciaires contre les commanditaires de crimes de sang et économiques pendant et après l’insurrection, une juste solution au problème des travailleurs ayant perdu leurs emplois suite à la destruction des entreprises pendant l’insurrection et le respect de la liberté syndicale au Burkina.
En rappel, la délégation syndicale présente lors des échanges avec le gouvernement était notamment constituée des secrétaires généraux des centrales syndicales (CGT-B, CNTB, CSB, FO-UNSL, ONSL, USTB) et des syndicats autonomes membres de l’UAS (SAIB, SATB, SAMAE, SATEB, SNEAB, SNEB, SYNATEB, SYNATEL, SYNATIC, SYNTAS, SYNTRAPOST, SYNAPAGER, SYNATIPB, SYNATRAD, SYSFMAB, UGMB).
Noufou KINDO
Burkina24
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Courage
seul Dieu sait
Courage
courage
Faites une gr?ve de l’essence de l’essence de 48h, a mon avis le message passera mieux. Si vous continuez a payer le prix qu’ils vous imposent, ils n’auront aucune raison de proc?der a une baisse. Le Burkina c’est la patrie du v?lo. Tout le monde a v?lo pour 48h.