Justice burkinabè : La société civile juge
En préparation des états généraux de la justice prévus du 24 au 27 mars 2015, le Ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique organise une rencontre de concertation des Organisations de la société civile ce 17 février à la salle de conférence de Ouaga 2000. Cette rencontre est une occasion pour les OSC de faire un diagnostic du système judiciaire et d’élaborer un rapport renfermant leur contribution aux états généraux de la justice.
Sous la présidence du Ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, les Organisations de la société civile de la Région du Centre ont pour tâche de faire une analyse critique du système judiciaire et de ses acteurs.
Justification. Ces états généraux de la justice trouvent leur justification dans le constat que le Burkina a mal à sa justice. Le ministre pense que dans le feu de l’insurrection, « les actes les plus emblématiques étaient l’incendie de l’assemblée nationale et du palais de justice de Bobo », tirant ainsi la conclusion que « la société burkinabè est en rupture de démocratie et de justice ». C’est pourquoi, l’objectif visé par ces états généraux est « le renouveau de la justice ».
Discussions. Le fond du débat se déroulera en deux plénières et au sein de cinq commissions. La première plénière devra aboutir à une communication sur le thème « l’état de la justice burkinabè : forces et faiblesses ». La deuxième verra la restitution des travaux menés en commissions.
Les cinq commissions discuteront autour les questions suivantes : « comment rendre effective l’indépendance de la magistrature ? », « comment réhabiliter la confiance entre les citoyens et la justice ? », « comment faciliter l’accès à la justice et la compréhension du droit ? », « comment assurer le bon fonctionnement du service public de la justice ? », « comment prendre en compte les droits humains dans les procédures judiciaires ? ».
Le président du conseil national des Organisations de la société civile, Jonas Hien a laissé entendre qu’à l’issue des travaux, un « système de veille et de suivi » sera mis en place afin de s’assurer de la prise en compte des propositions.
Me Guy Hervé Kam est le principal communicateur, et le Professeur Albert Ouédraogo est le modérateur des travaux.
A cette rencontre d’échange, deux cent participants sont attendus.
Issouf NASSA
Burkina24
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Faut pas recueillir les avis,des rucrates , des soci?t?s si viles ! Hhheeeeyyy !