L’Etat et la société civile se penchent sur un partenariat nouveau
La première session du cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les organisations de la société civile (CCD-Etat/OSC) se tient ce 24 février 2015 à Ouagadougou, sous le thème «Dialogue Etat/OSC : un partenariat nouveau pour un développement durable du Burkina Faso». Elle a vu la participation des OSC, des représentants des différents départements ministériels et des partenaires techniques et financiers.
Adoptée en conseil de ministre, courant février 2014, la création du cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les organisations de la société civile (OSC) vise à promouvoir et renforcer le partenariat entre l’Etat et les OSC.
«Ce partenariat nouveau signifie que les OSC s’engagent davantage à créer les conditions pour une synergie d’action avec l’Etat pour une prise en compte effective des aspirations profondes des populations», selon l’entendement de Jonas Hien, président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC).
Pour lui, l’Etat ne peut prendre au sérieux qu’une société civile bien organisée, aux contributions pertinentes pour le développement et ayant le sens de la responsabilité. Il a invité la société civile à contribuer à lutter contre l’incivisme, l’intolérance, la justice privée, à cultiver la paix sociale et restaurer l’autorité de l’Etat.
Pour le ministre Auguste Denise Barry, représentant le président du Faso à cette session, la société moderne suppose une meilleure organisation au niveau des différentes composantes de l’Etat.
«Dans notre pays, cette organisation n’a pas suffisamment été implémentée», a estimé Auguste Denise Barry. En parvenant à mettre en place ce cadre selon lui, le gouvernement veut faire en sorte que les différentes composantes de la société puissent s’approprier leur mission.
Il a expliqué que l’Etat ayant commencé avec le privé, les opérateurs économiques, il était de bon ton de poursuivre avec la société civile qui serait aujourd’hui dans la société moderne, le cinquième ou sixième pouvoir.
Le président du CNOSC a par ailleurs déploré l’inexistence de mécanismes d’appuis de l’Etat, aux associations à partir de l’argent du contribuable, en dehors des associations reconnues d’utilité publique.
Pour traiter de ces questions, les travaux vont porter sur les enjeux et les défis du financement des OSC et sur la synergie d’actions pour une meilleure prise en compte des aspirations des populations. Ils vont également dresser l’Etat des lieux et les perspectives pour une meilleure gouvernance des OSC.
Mouniratou LOUGUE
Burkina24
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pardon dites ? LUC MARIUS IBRIGA que le peuple veut se reconcili? car c’est ce monsieur qui va divis? le peuple par ces d?clarations va en guerre. pourquoi refuse t’il que d’autres est des id?es contraires ? lui?