Institut international 2iE : Les étudiants appellent à la préservation de l’image de l’école
Les responsables de l’association des étudiants de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) étaient face aux Hommes de médias, ce vendredi 6 mars 2015 au siège de l’Institut à Ouagadougou. Les étudiants ont rassuré que la médiation en cours avec le ministère burkinabè de l’agriculture et les parents d’élèves est sur une bonne voie. Tout en demandant pardon aux « personnes qui se sont senties séquestrées, le mardi 3 mars 2015 », le Président de l’association des étudiants insiste qu’ « il n’y a jamais eu volonté de séquestration du personnel ».
Quatre raisons principales ont poussé les étudiants à rencontrer la presse, ce vendredi 6 mars : donner les raisons de leur grève, apporter un démenti sur des affirmations faites par la Direction de l’Institut, communiquer sur l’évolution des médiations entamées et lancer un appel à tous pour la préservation de l’image de marque de l’Institut.
Le Président de l’association des étudiants, Hiknoné Djonfabé, avant de revenir sur leur plateforme revendicative, a fait savoir que « les étudiants ne sont pas allés en grève par passion. On est allé en grève parce qu’on a des revendications pertinentes et l’administration refuse de nous recevoir ».
Il a soutenu que « les étudiants de 2iE ne sont pas des voyous. Nous sommes des étudiants responsables ». Hiknoné Djonfabé, accompagné de plusieurs de ses camarades notamment le secrétaire général de l’association, Hamani Tahirou Saïdou, insiste que, contrairement à ce que la Direction a annoncé, « personne n’est en mesure de montrer à la face de l’opinion nationale et internationale que les étudiants ont eu à vandaliser quelques infrastructures que ce soit ».
Il a par ailleurs rassuré les journalistes que la médiation, entamée notamment avec le secrétaire général et le directeur de cabinet du ministère de l’agriculture, « avance positivement et est sur une bonne voie ». Le Président de l’association des étudiants appellent en particulier, ses camarades à préserver l’image de 2iE.
Le SG de l’association, Hamani Tahirou Saïdou et Julie Yé du bureau des étudiants burkinabè de 2iE sont revenus, quant à eux, sur les problèmes d’actualisation des notes et le retrait des badges de quelques étudiants déjà inscrits.
Concernant les heurts qui ont éclaté entre les étudiants et la Police, le mercredi 4 mars vers 2 h du matin, Hiknoné Djonfabé a répliqué tout simplement : « on ne peut pas prendre en otage nos parents. Il n’y a jamais eu volonté de séquestration du personnel de la part des étudiants. Il y a eu un problème de mal-compréhension ».
Et au secrétaire général de l’association de conclure : « Nous présentons nos excuses aux personnes qui se sont senties séquestrées, le mardi 3 mars 2015 ».
Noufou KINDO
Saly OUATTARA (Stagiaire)
Burkina24
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hum 2IE aussi tou l monde a ds blem mai s?questrer ds gens xai grav