Conseil constitutionnel : Kassoum Kambou installé dans ses fonctions

C’est fait. Nommé en conseil des ministres du 11 février 2015, M. Kassoum KAMBOU a été installé dans ses nouvelles  fonctions de président du Conseil constitutionnel du Burkina Faso à sept mois des prochaines échéances électorales ce vendredi 13 mars 2015. Ladite cérémonie s’est déroulée  dans la salle des banquets de OUAGA 2000.

La prestation de serment du nouveau président de la cour constitutionnel est intervenue ce vendredi 13 mars 2015. Présidée par  Michel KAFANDO président de la transition, cette cérémonie  a eu lieu à la salle des banquets de OUAGA 2000 devant un parterre de parents, amis, collègues et collaborateurs.

Après l’ouverture de la séance par le président du Faso,  Kassoum KAMBOU a été invité à la barre pour procéder à la prestation de serment. «  Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les  questions relevant de la compétence du Conseil ».

C’est à l’issue de la prononciation de cette formule la main droite levée qu’il a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions par le président de la république.

 A la suite, il  a fait sa déclaration. Déclaration au cours de laquelle il a tenu à remercier le président de la transition et de son gouvernement pour avoir porté son choix sur sa modeste personne pour présider aux destinées de cette prestigieuse institution qu’est le Conseil Constitutionnel.

Il a affirmé avoir une pensée particulière pour les personnes tombées lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Il a aussi évoqué la mort de son collègue Salifou NEBIE,  membre du conseil Constitutionnel disparu le 24 mai 2014 dans des circonstances non encore élucidées.

Kassoum KAMBOU dit vouloir inscrire son mandat sous le signe de la recherche constante de la confiance du citoyen burkinabè qui demeure selon lui la raison d’être même du conseil constitutionnel à travers, entre autres, la protection des libertés individuelles et collective, la recherche de la cohésion sociale par le contrôle des activités des partis politiques et  la recherche constante de la paix sociale en veillant à la régularité, à la transparence, à l’équité et à la sincérité des élections législatives, référendaires et présidentielles.

KOUETA Oui (Stagiaire)

Burkina24