Grève de la CCVC : Isaac Zida taxé d’avoir retrouvé « ses instincts répressifs du RSP »

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La coalition contre la vie chère, l’impunité, la fraude (CCVC) a exécuté son mot de d’ordre de grève ce 8 avril 2015 à la Place de la révolution de Ouagadougou. Moment de forts discours à l’endroit des autorités de la transition pour la satisfaction de sa plateforme revendicative.

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Des Ouagalais ont répondu   ce mercredi matin à l’appel de la coalition contre la vie chère, l’impunité, la fraude (CCVC) dans le cadre de la journée nationale contre l’inaction du gouvernement face aux revendications des travailleurs.

Animation, slogans hostiles aux dignitaires de l’ancien régime et discours ont été les actes majeurs de l’activité. En plus de l’amélioration des conditions de vie et de travail des Burkinabè, la CCVC estime que le gouvernement de la transition se contente de « déclarations prometteuses » sans actes concrets.

 « Où en est-on en termes d’actes et d’actions concrètes, l’impunité et la corruption ? Rien de substantiel n’a été fait », a clamé Chrysogone Zougmoré. Le premier ministre, Isaac Zida, a particulièrement été taxé d’avoir retrouvé « ses instincts répressifs du RSP » et de vouloir réprimer la lutte des travailleurs.

Les responsables de la CCVC ce 8 avril 2015 à la Place de la Révolution © Burkina24
Les responsables de la CCVC ce 8 avril 2015 à la Place de la Révolution © Burkina24

En plus de l’amélioration des conditions de vie et de travail des Burkinabè, la CCVC exige une poursuite judiciaire de l’ancien président. « La CCVC insiste pour qu’un mandat d’arrêt international soit lancé contre Blaise Compaoré  et François Compaoré… la prise sans délais de mesures nécessaires, en vue du recouvrer l’ensemble des fonds rapatriés. L’argent du peuple appartient au peuple et doit revenir au peuple».

Le vote du projet de loi sur la révision du code électoral par le CNT a été en outre jugé satisfaisant par les responsables syndicaux, en ce qui concerne surtout les candidatures indépendantes.

Quant à l’exclusion de certaines personnalités, Chrysogone Zougmoré pense « qu’il faut faire attention et éviter la chasse aux sorcières. Cette présomption de responsabilité et de culpabilité doit s’appuyer sur une justice équitable consolidée par des éléments de preuves », a-t-il laissé entendre.

Maratou SOUDRE et Oui Koueta (Stagiaire)

Burkina24

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Oui Koueta

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