Grèves des routiers et à la Brakina : « Sabotage économique prémédité », selon Idrissa Nogo

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Au cours d’une conférence de presse ce samedi 11 avril 2015 au centre national de presse Norbert Zongo, le Mouvement plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) a donné sa lecture des récents évènements qui ont émaillé la scène politique du Burkina. Elle entend mener des actions allant dans le sens des objectifs fixés par la transition pour lui permettre de mener à bien le rôle qui lui a été assigné.

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Pour ce qui est de l’interpellation de certaines personnes menées par les Forces de sécurité, le Mouvement s’en réjouit. Cela faisait d’ailleurs partie de ses exigences au lendemain de l’insurrection populaire.

Ainsi, ce samedi 11 avril 2015, le Coordonnateur du mouvement se propose d’aider les forces de sécurité. « Nous avons une liste, on va les arrêter et leur dire de nous suivre, on les amène dans les brigades de Gendarmerie », a déclaré Idrissa Nogo, Coordonnateur national du M/PRSCA, brandissant une liste de 28 noms, dont certains ont déjà été arrêtés.

Tentative de déstabilisation des organes de la Transition 

Le coordonnateur national du M/PRSCA dit avoir une autre information à livrer à la presse. « Les grèves des travailleurs de la SODIBO/Brakina, la grève des chauffeurs routiers et la grève de la CCVC sont un crime économique et un acte délibéré de déstabilisation des organes de la Transition », a-t-il indiqué.

Comme raisons objectives pour justifier ce message, Idrissa Nogo dit s’appuyer sur des preuves. Pour lui, la grève des chauffeurs routiers passe pour un « non-respect de la parole donnée et du mépris pour l’autorité ». « C’est un sabotage économique prémédité », a-t-il martelé.

Et d’ajouter que les syndicalistes n’ont pas veillé à la préservation du service minimum comme proposé et accepté aux cours des concertations avec le ministre des transports.

Ces marches, sit-in et meetings sont considérés par le Coordonnateur du mouvement comme l’œuvre des anciens dignitaires du pouvoir déchu et constituent donc « un acte de déstabilisation des institutions de la République dans le funeste but de saper le moral des autorités et de créer un climat de pourrissement sur le front social ».

Oui Koueta (stagiaire)

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