Sig-Nonghin : Des mineurs dans la nasse de la police

Au total, ce sont deux réseaux de présumés malfaiteurs ont été présentés à la presse ce mercredi 22 avril 2015 au commissariat de police de l’arrondissement de Sig-Nonghin. Certains membres des deux groupes sont hors d’état de nuire. Des complices manquent à l’appel. Quant aux quelques victimes présentes, elles n’ont pas manqué ce rendez-vous afin de rentrer en possession de leur biens après le remplissage des formalités d’usage.

C’est au total deux affaires qui ont été présentées à la presse cet après-midi de mercredi au commissariat de police Sig-Nonghin par le commissaire de Police Aimé Salvador Bougma.

La première affaire fait suite à une information donnée par une « personne digne de foi ». Les membres du groupe opéraient dans les quartiers périphériques de Rimkièta, Yagma et Marcoussi de la ville de Ouagadougou.

Les individus interpellés détenaient encore par devers eux onze vélomoteurs, deux plaques solaires, des batteries toutes catégories confondues, trente-huit clés mécaniques et bien d’autres matériels « d’origine douteuse », a déclaré le Commissaire de police.

Fait notoire,  ce groupe de neuf délinquants compte en son sein deux mineurs âgés de seize ans chacun. Il est à noter que le receleur du groupe est en fuite et est activement recherché.

Victime poignardée. L’autre affaire est partie de la plainte déposée pour tentative de vol par un citoyen domicilié dans le quartier Kamboinssé de la ville de Ouagadougou.

Elle a abouti à l’identification et à l’arrestation de l’un des membres du groupe.

Le deuxième membre, toujours en cavale est lui recherché pour multiples vols et meurtre.

Sa victime poignardée au cours d’une bagarre a fini par succomber.

Leur zone de prédilection s’étendait aux secteurs 14, 16, 31, 37 et 39 de la ville.

Et pour permettre à la police de procéder aux arrestations afin d’éviter d’éventuels cas de récidive, le Commissaire Aimé Salvador Bougma lance un appel aux populations à collaborer avec les forces de défense et de sécurité. Pour le faire les numéros verts (17 pour la Police, 16 pour la Gendarmerie, le 1010 pour le Centre national de veille et d’alerte) sont mis à leur disposition.

Burkina24