Conflit à Pousg-Ziga : La gendarmerie se défend d’avoir pris parti

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Des émeutes ont eu lieu en mi-avril dernier à Ziniaré suite à un différend entre la communauté moaga (autochtone) et celle peulh du village de Pousg-Ziga. Une situation qui a quelques peu détérioré le climat social. La gendarmerie de la ville de Ziniaré était face à la presse ce jeudi 30 avril 2015 pour donner d’amples informations sur ce qui s’est passé et surtout se blanchir, elle, qui est accusée d’avoir pris parti dans ce malentendu.

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Les faits remontent, selon les explications de la gendarmerie de Ziniaré, en début avril où des habitants du village de Pousg-ziga à 4 kilomètres de la ville de Ziniaré ont conduit un garçonnet de 12 ans, de l’ethnie peulh, à la gendarmerie, l’accusant de vol de 10 moutons et 15 chèvres.

Ce garçonnet sera relâché par les gendarmes « du fait de son trop jeune âge » et une enquête est ouverte pour rechercher les vrais fauteurs.

Une décision qui n’a pas été du goût des habitants de Pousg-Ziga qui s’en sont pris, le 19 avril, à la communauté du jeune garçon, incendiant ses concessions et demandant le départ « illico » de cette dernière du village.

La gendarmerie tente de calmer la situation mais finit par disperser les manifestants à coup de gaz lacrymogène. Les peulhs chassés sont par la suite refugiés à la brigade de gendarmerie. Autre décision également que les manifestants vont considérer comme une preuve de parti pris de la part des services de défense et de sécurité et démolissent une partie de la clôture de la brigade.

« De fausses informations soutiennent que le commandant de compagnie et le commandant de la brigade sont tous des peulhs, d’où leur parti pris. Il n’en est rien », a laissé entendre le capitaine Hervé Yé de la direction de la communication de la gendarmerie. Les deux se nomment en effet Isaac Sanon et Jean-Marie Tougouri.

Dans la foulée des émeutes, un incendie a ravagé un hangar dans la cour royale et les manifestants accusent encore les gendarmes d’en être responsables. Mais ces derniers se défendent, «les gaz lacrymogènes utilisés par les forces de l‘ordre ont un effet d’exciter les glandes lacrymales et ne peuvent pas provoquer de flamme ».

Aujourd’hui, ils sont 37 personnes, hommes, femmes et enfants, qui sont refugiées dans la cour de la brigade de gendarmerie. Beral Diallo et sa famille en font partie.

Les gendarmes lors de la conférence de presse
Les gendarmes lors de la conférence de presse

Pour lui, ça fait plus de 100 ans que sa famille vit à Pousg-Ziga et son souhait est que les choses rentrent dans l‘ordre pour qu’ils puissent retrouver leur vie d’antan. Pour l‘heure, la colère est encore dans les cœurs de part et d’autre et la gendarmerie invite les populations de ziniaré et de Pous-Ziga « à privilégier le dialogue ».

L’occasion faisant le larron, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Ziniaré, Isaac Sanon, a souligné que depuis quelques mois, la région du plateau central connait «  la création de structures de sécurité et d’auto-défense », qui ne disposent pas d’existence légale, mais procèdent à « des interpellations, des séquestrations et pire, à des sévices corporels à l‘encontre d’individus jugés fautifs ».

Maratou SOUDRE

Burkina24

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Rédaction B24

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11 commentaires

  1. C’est dommage que des choses comme ?a surviennent dans notre pays, entre fils du pays. N?anmoins je d?nonce le complexe des suppos?s all?s ? l’?cole ou « intellectuels ». Il faut cesser de n?gliger l’autre frange de la population pour cause qu’ils ne sont pas instruit ? l’?cole du blanc.
    La gendarmerie devrait apprendre de ses erreurs ant?rieures. Vous rel?chez l’enfant parce que vous en avez bonne connaissance de la loi en la mati?re, mais vous auriez d? savoir que les autres attendaient par l? obtenir justice.
    Alors il fallait aller ? la rencontre des deux communaut?s et surtout ceux en col?re pour leur demander de vous faire confiance quand votre d?termination ? apporter solution au probl?me. Et faire comprendre aux m?contents que vu le jeune ?ge de l’enfant, il ne pourrait ?videmment pas r?sister dans vos ge?les et qu’encore cela est d?fendu par votre hi?rarchie.
    Je crois que, se sentant honor?, les m?contents auraient fini par vous faire confiance.

  2. Cheiky Diallo je suis un peu d’accord avec toi, faut que l’?tat prend ?a responsabilit? oui .. mais sur le papier la tarre nationale ce pour l’?tat oui …mais a r?alit? tout le burkinab? na pas le droit d’alle habite la ou il veux san demande le villageoi ?a ce 1 …le 2 m?me l’?tat m?me de foi il n?gocier…tu ne peu pas quitte certain villages aujourd’hui all? certains village san demande de villageois

  3. on ne peu plus se contenter de deplorer il faut agir pour donner l’exemple la comunaut? peul est la seul a etre par tout temps eprsecut? au burkina il faut prendre des mesure vigoureuses pour stoper ces agissement. le monde a depasser aujordui ce ki fait la grandeur et diversit? d’un pays ces la cohesion entre les peuple ce nes pas des minable revendications fonciere aucun droit historique ne confere la propriete fonciere a un une caumunaut? au burkina il faut que chacun sassume et accepte de vivre avec lautre ces tou

  4. Monsieur @Cheiky Diallo; En vocif?rant comme ?a vous ne faites pas mieux que les pers?cuteurs des peulhs. On d?plore et on condamne tous ces agissements. Merci ? Sam Ouedraogo pour sa pond?ration. La question fonciaire m?rite des solutions idoines et urgentes pour la coh?sion sociale. Il faut reconnaitre que ces sentiments de se consid?rer autochtone et propri?taire de la terre sont des donn?es sociologiques ? ne pas n?gliger.M?me l’Etat « propri?taire » de la terre ne peut l’ignorer. Il y a des droits historiques qui font que le mossi qui se retrouve au Sud-Ouest ou au Sahel admet volontier qu’il a ou ses anc?tres ont ?t? gratifi? par telle ou telle communaut? « autochtone ». C’est une utopie de ne pas en tenir compte! Qu’? celane tienne, nous sommes tous de la m?me patrie donc amener ? vivre et travailler ensemble pour le progr?s. Les politiciens et intellectuels ont souvent le feu ? la poudre avec des desseins bien connus.

  5. on doit plus parler de dialogue il punir severement ceux ki poussent a cet extremiste.rappelez vous parmi les moogho nabas il ya eu un moogho naba peulh ki a regne sur ce territoire moogho,dc je compren pas on parle d etranger sil sagit des peuls…tant ke les commanditaires d cet haine ne son pas sanctionner la suite sera amere…il ya eu tro d laisse aller ns sommes tous des burkinabes e le burkina nous appartient tous……

  6. Il faut pr?valoir la tol?rance et le dialogue car on est tous burkinab?.De ce fait,faisons en sorte ? presever toujours la coh?sion sociale legendaire et s?culaire au Burkina Faso.

  7. il va falloir ke les gens comprennes une fois pour toute que personne nes plus burkinabes ke personnes tout burkinabe peut habiter partous ou il souhaite au burkina je ne comprend pas pouquoi ce jounaliste met entre parenthese les autochtaune keske ca veut dire ca personne ne peut sestimer proprietaire d’une localit? au burkina la terre apartient a leta. il va falloir matter ceux ki sapprenne a des pauvres population il fau ke l’etat prenne ses responsabit? oui il le faut puisque il est de coutume que des soit disant autochtones se dechaine chaque fois sur des peul les peul du burkina son des burkinabe kom les autre communaut? il faut que ca sarrete

  8. Il faut arr?ter cette barbarie soient disants autochtones. Qu’est-ce que les vieux ou les femmes ou les enfants ont ? voir dans cette histoire de vol de b?tail: sachons r?soudre nos probl?mes de mani?re civilis?e.Ceux qui ont particip? ? cette exp?dition punitive doivent ?tre arr?t?s et ch?ti?s messieurs les pandores. Il est moins grave de voler un mouton ou des boeufs que d’infliger une punition collective ? une population.

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