« Guerre contre l’insécurité » : Plus de 11 000 interpellés en un mois
Les forces de défense et de sécurité ont fait le bilan de l‘opération de lutte contre le grand banditisme et l’insécurité urbaine débutée il y a un mois. C’était au cours d’un point de presse ce 12 mai 2015 à Ouagadougou. Plus de 11 000 personnes ont été interpellées et 47 millions de F CFA d’amende perçus par l‘Etat.
Patrouilles pédestres et motorisées, contrôles de débit de boissons, contrôles de véhicules, opération contre le trafic et la consommation de stupéfiants ont été les actions menées dans le cadre de la lutte contre l‘insécurité en zone urbaine par les agents de la police dans la période du 6 avril au 4 mai 2015. Au total 25 opérations ont été effectuées.
Pour la même période, la « guerre » contre le grand banditisme, elle, a fait l‘objet d’un déploiement conjointe des forces de défense et de sécurité.
La police est intervenue dans 7 régions et la gendarmerie dans les 6 autres.
232 armes blanches saisies. L‘armée de l‘air et de terre ont également apporté leur soutien par un appui en personnel et plus de 220 heures de vol.
Après un mois de « guerre » contre l‘insécurité, la moisson donne 11 662 personnes interpellées, dont 84 qui faisaient l‘objet de recherche. 83 armes à feu et 232 armes banches ont été saisies, en plus de 500 Kilogrammes de chanvre indien.
La région de l‘Est garde sa mauvaise réputation en matière d’actes de grand banditisme avec plus de 100 personnes interpellées pour 22 armes à feu saisies.
Ces opérations auront permis, en outre, à l‘Etat d’engranger des recettes. 47 millions 431 mille de nos francs ont été perçus par les forces de l‘ordre en termes d’amendes forfaitaires.
Satisfaction. Des résultats qui laissent quelques satisfactions aux conférenciers. « Ces opérations qui ont contribué à réduire considérablement le sentiment d’insécurité ont été positivement appréciées par les populations de la ville », a soutenu le commissaire principal K. Oivier Sanou, adjoint au commissaire central de la ville de Ouagadougou.
Quel budget est alloué dans le cadre de ces opérations ? « La sécurité n’a pas de prix », a répondu le capitaine Modeste Gyengani, commandant de la compagnie de gendarmerie du Kadiogo,
Quid des mises à prix ? Concernant les déclarations du ministre Auguste Denise Barry sur des primes qui seront allouées à tout dénonciateur, le lieutenant-colonel Sam Djigba Ouédraogo, commandant du groupement de gendarmerie départementale de Ouagadougou, rassure que l‘opérationnalisation de la mesure est en cours parce que « toute acte administratif nécessite une base légale » et surtout que « les dénonciations ne sont pas dans la culture du burkinabè à l‘instar d’autres pays ».
En attendant, la guerre contre l’insécurité continue jusqu’à la fin de la transition.
Maratou SOUDRE
Burkina24
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