Burkina : Les 136 policiers révoqués plaident pour leur réintégration
Les représentants des cent trente-six (136) fonctionnaires de police révoqués ont tenu une conférence de presse ce 18 mai 2015 au centre de presse Norbert Zongo à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était d’éclairer la population sur les faits qui ont conduit à leur révocation et de plaider pour leur réinsertion au sein de la police.
Suite aux mutineries policières survenues en fin avril et début mai 2011 dans certains services de polices orientées vers des responsables de police, 136 policiers ont été révoqués. Aujourd’hui, ils plaident pour leur réintégration.
« Pour ce qui nous concerne et pour ce qui nous est reproché, nous admettons qu’il y a certains qui sont coupables. Cependant, force est de savoir que la grande majorité est innocente dans cette affaire », a affirmé Tidiga Mahamadi, porte-parole de la délégation.
Il a par la suite expliqué qu’ils voulaient un changement dans le corps. Parmi les différentes revendications inscrites dans leur plateforme revendicative, il y avait l’exploitation des éléments de la police par la hiérarchie à des fins personnelles, le manque de dialogue entre subalternes et officiers supérieurs.
Ils ajoutent également, le cumul de postes par certaines hiérarchies, les menaces, les intimidations et les détournements de frais de missions.
Le porte-parole a fait savoir que « depuis 2012 année de notre révocation, plusieurs d’entre nous sont toujours sans emplois, beaucoup de nos enfants ont perdu la vie par manque de soins, des familles entièrement brisées, des enfants déscolarisés et malnutris ».
Face à cette situation, ils demandent à la population, à la police nationale, au ministre en charge de la sécurité, à la commission de la réconciliation et des réformes, aux autorités politiques, religieuses, coutumières et au gouvernement de la transition en qui ils croient de leurs pardonner en les réintégrant dans leurs différentes fonctions.
En outre, parmi les 136 policiers révoqués, il y a au total 134 assistants de police, un officier de police et un commissaire. Ils sont issus de du groupement des compagnies républicaines de sécurité de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso (GCRS), de la police spéciale de l’aéroport de Bobo-Dioulasso, du service régional de la police judiciaire de Bobo-Dioulasso, du commissariat central de police de Bobo-Dioulasso, de Ouagadougou et arrondissements et de Sapouy.
Benié APPIA (Stagiaire)
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Je salut l’initiative des ces policiers revoqu?s.Nul n’est ?t? la pardon,l’humanit? toute enti?re serai detruite par la col?re de Dieu a cause de nos p?ch?s.je demande au gourvenement d’avoir une pens?e sensible et positive envers eux.
Ces policiers ?taient victimes d'une in?galit? dans leur corps malheureusement le coup n'a pas march? dans leur revendication car la cible a ?t? loup?e.Reconnaissons que ces policiers valent quand mieux que ceux qui ont fait plus que la mutinerie pendant 27 ans au pays.Bonne chance!
On veut plus de force de l’ordre irresponsable. B?n?volat 6 mois avant l’int?gration.
en conditionel 4mois de formation dans le civisme
Mr s? pa tro m?chan
?coutez, qu'on ne vienne surtout pas ? pensez qu'il est possible de r?int?grer des d?linquants de cette trame dans notre police nationale. On ne revendique pas ? coup de fusils quand on a des pieds pour marcher et un bouche pour s'exprimer.
?coutez, qu'on ne vienne surtout pas ? pensez qu'il est possible de r?int?grer des d?linquants de cette trame dans notre police nationale. On ne revendique pas ? coup de fusils quand on a des pieds pour marcher et un bouche pour s'exprimer.
Du courage et tenez-vous bien le jour n’est plus loin. Votre dertermination est vraiment salutaire. Le p?re de la revolution en la memoire du CAPITAINE THOMAS NOEL ISIDORE SANKARA disait : nous le reprenons en disant on peut demander le pardon une fois, deux fois, trois fois mais pas toute notre vie.
d’accord pour leur reintegration mais dans les corps habill