Lutte contre la corruption : Vers la création d’une structure sous-régionale
Le Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC), avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), organise une rencontre sous-régionale sur le renforcement de la lutte contre la corruption en Afrique. La rencontre a débuté ce jeudi 21 mai 2015 à Ouagadougou dans la capitale burkinabè et s’étalera sur trois jours. Le but de la présente rencontre est de créer un réseau ouest-africain de lutte contre la corruption.
« La corruption est en perpétuelle évolution »
Partant de données fournies par la Banque mondiale et selon les indicateurs mondiaux de la Gouvernance (WGI), « la corruption en Afrique subsaharienne est en perpétuelle évolution », a annoncé Claude Wetta, secrétaire exécutif national du REN-LAC.
De même, des résultats fournis par Transparency international, la plupart des pays se situent dans la zone de la corruption endémique. Ainsi, dans la sous-région ouest africaine, seul le Sénégal et le Ghana font figure de bons élèves avec des notes inférieures à 4/10.
Contribution des OSC à la lutte
C’est justement sous le thème, « renforcement de la contribution des Organisations de la société civile (OSC) ouest-africaines à la lutte contre la corruption » que se tient la rencontre de Ouagadougou.
Et « avoir un réseau ouest-africain pour lutter contre la corruption » à la sortie de cette rencontre des 12 pays membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest, c’est le but que se donnent les organisateurs du présent atelier sous-régional qui se tient à Ouagadougou au Burkina Faso.
« Les luttes qui se déroulent dans les différents pays sont des luttes intéressantes, mais s’il y a des connections entre les différentes organisations, cela va nous donner plus de force pour pouvoir combattre effectivement la corruption », a laissé entendre Claude Wetta.
Pour Maleye Diop, directeur pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cet atelier leur permettra d’échanger leurs expériences, de renforcer mutuellement leurs capacités, mais aussi d’harmoniser leur approche.
« Cet atelier vaut la peine d’être organisé », a-t-il ajouté. Et comme pour témoigner de la nécessité de combattre le fléau en question, Maleye Diop pense qu’il est plus qu’impérieux que les systèmes législatifs, judiciaires et juridiques prouvent aux citoyens leurs capacités à traquer la corruption.
Oui Koueta (stagiaire)
Burkina24
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