L’UPC rugit dans le Boulgou
Un seul meeting. C’est ce qui était inscrit au programme de la sortie de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) en ce jour 29 mai 2015. Mais c’était sans compter sur la volonté des militants de la province du Boulgou informés de la venue de la délégation, de tous rencontrer le président de leur parti.
Des escales transformées en meeting
Niaogho et Béguédo sont deux communes voisines que sépare le Nakambé, à l’image du Rio Grande qui constitue une frontière naturelle pour le Mexique et les Etats-Unis. C’est par ces deux localités à peine distantes l’une de l’autre qu’a débuté le périple du jour de Zéphirin Diabré, président de l’UPC.
Le bain de foule réclamé et offert aux militants de la commune voisine de Niaogho a semblé n’avoir pas suffi. Ces derniers ont suivi la délégation de l’autre côté du fleuve Nakambé où une autre escale était prévue. Là, au vu de l’aménagement (tentes dressées aux abords de la route), l’escale a aussitôt cédé la place à un meeting.
Les autres localités suivantes à savoir, Ouarégou, Komtoega et Boussouma, ont également fait de même, décalant du coup l’heure de l’unique meeting de Garango (prévu dans le programme de la sortie) qui devait se tenir à 2 h de l’après-midi.
« L’union fait la force ».
Au vu de ce qui a été donné d’observer (la population de Niaogho rejoindre Béguédo), le chef de Béguédo, lui n’a pu s’empêcher de raconter l’histoire existante, avec comme point saillant un conflit qui avait opposé les deux communes voisines. Il a conclu en disant que « l’union fait la force » et que c’est ainsi que le changement peut être réalisé.
« Le changement dans le quotidien du citoyen »
Pour Me Jean Célestin Zouré, correspondant provincial de l’UPC dans le Boulgou, la mobilisation du jour témoigne du signe de l’adhésion de la population du Boulgou aux idéaux de changement que prône l’UPC.
Il a estimé en outre que « le changement dans le quotidien du citoyen ne peut s’opérer que s’il y a un changement dans la gouvernance du pays ».
« Une nouvelle génération de dirigeants »
De ce fait, Me Jean Célestin Zouré juge « important » le fait que les populations se mobilisent « afin qu’il y ait une alternance, une nouvelle génération de dirigeants qui accèdent aux affaires publiques et puissent faire valoir leur talent de manager pour faire progresser le pays ».
Oui Koueta (stagiaire)
Burkina24
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