Présidentielle 2015 : Le CDP et ses alliés vers un candidat unique
Les responsables des partis de l’ex-majorité, et ceux du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), se sont rencontré ce mercredi 3 juin 2015, à Ouagadougou afin d’échanger sur les problèmes qui les concernent, des élections avenir et de la transition au Burkina.
« Nous avons été mandatés au cours de notre dernier congrès pour concerter nos frères. Nous allons discuter des élections à venir, et aussi de la transition au Burkina ». Ce sont les premiers mots de Eddie Komboïgo, le nouveau patron du CDP pour justifier l’opportunité de la rencontre.
Premier du genre après l’insurrection populaire, cette rencontre a connu la participation de quelques anciens membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré tel que Alain Zoubga de L’Autre Burkina/PSR, d’Amadou Dicko. La NAFA, l’UNDD, l’UBN et l’ADF/RDA ont également pris part à la réunion.
« Cette rencontre est une demande des militants CDP. Le message est simple, c’est de voir comment nous pouvons toujours poursuivre la collaboration avec nos partis alliés, afin que nous puissions travailler pour qu’il y ait des élections inclusives, transparentes et que ça soit des élections gagnantes », a notifié Eddie Komboïgo.
Un probable candidat commun aux élections présidentielles aux élections présidentielles d’octobre 2015, ne serait pas à exclure, a indiqué Eddie Komboïgo. « C’est possible, nous venons de commencer les négociations entre nous».
5e République. « Doit-on modifier la constitution pour passer ou pas à la 5ème république au Burkina Faso ? ». C’est la question qui fait débat ces derniers temps au Burkina Faso. Pour le nouveau président du CDP, ex parti au pouvoir, cette question « ne relève du mandat de la transition ».
« Nous sommes tout à fait d’accord pour une relecture, nous attendons plutôt à ce qu’on verrouille l’article 37. Mais qu’on vienne nous dire qu’il faut une nouvelle constitution, je ne sais pas où il tire cela. Je crois qu’une nouvelle constitution doit être l’affaire des politiques, pas des organisations de la société civile. Je crois que ce n’est pas d’actualité aujourd’hui », déclare-t-il.
Notons que le président de la transition qui séjourne depuis le 31 mai dernier dans la capitale française avait déclaré qu’il n’était pas contre. Cependant, cette modification entrainant l’avènement de la 5ème république pourrait se faire après la transition.
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Burkina 24
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