Aziz Dabo, membre de la NAFA : « Nous avons confiance au conseil constitutionnel »
Aziz Dabo est étudiant en Master Management et Stratégie d’entreprise à Paris, et Autoentrepreneur (Informatique, NTIC) entre Paris et Ouagadougou. Il s’est engagé en politique et est aujourd’hui Secrétaire national adjoint aux relations extérieures de la Nouvelle Alliance du Faso NAFA, et membre du Bureau Exécutif National dans l’objectif de représenter la diaspora. Il s’est prêté aux questions de Burkina24 pour donner sa lecture de la situation nationale.
Burkina 24 (B24) : En tant que jeune à l’extérieur du pays, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à vous lancer dans la politique ? Et pourquoi le NAFA sachant qu’il y a une pléthore de partis politiques au Burkina ?
Aziz DABO (AzD) : Mon engagement constant dans les activités de la communauté burkinabè en France et mon vœu ardent de servir mon pays m’ont conduit à m’engager en politique au nom de la diaspora et de toute la jeunesse du Burkina Faso.
La population du Burkina Faso étant essentiellement jeune, nous devons inéluctablement prendre nos responsabilités et nous sacrifier pour bâtir notre nation, notre futur. Mon choix s’est porté sur la NAFA avec Djibril Bassolé au vu de son engagement pour accompagner la jeunesse de notre pays qui constitue l’espoir de tout un peuple (31,44% de 10 à 24 ans et 60% pour les moins de 25 ans).
En témoigne le forum sur l’employabilité des jeunes, organisé à Dédougou le 21 février et rassemblant les 45 provinces afin de mesurer les problèmes réels de la jeunesse. Cela témoigne vraisemblablement de l’importance accordée à la jeunesse et confirme la tendance que les choses ont changé, et que les jeunes d’aujourd’hui ne vivent plus les mêmes expériences et problématiques que les générations précédentes. Cela confirme les nouvelles attentes, celles qui veulent que les jeunes décident de leur propre avenir.
De plus, Djibril Bassolé est un diplomate adroit et expérimenté, qui a su faire rayonner les relations internationales du Burkina Faso partout à l’étranger et s’est imposé comme un acteur incontournable dans la résolution des conflits via son expertise en sécurité.
Le Burkina Faso a besoin d’un homme à l’ossature d’un chef d’État maitrisant parfaitement l’appareil étatique et dont les facilités et les appuis dans le monde entier permettront d’installer une confiance indispensable avec les bailleurs de fonds, qui vont consentir des apports financiers considérables afin de nous accompagner. Je poursuis en affirmant que la NAFA, compte tenu de ses grandes ambitions, a eu confiance en des jeunes comme moi, débutants en politique, pour aider à bâtir ce pays.
Cela renforce le crédit accordé à la jeunesse, et concrétise le vœu qu’a fait la NAFA de construire et pérenniser son projet de société autour de la jeunesse. Notre voix porte dans ce parti et l’on ne peut que remercier les aînés, qui nous accompagnent grâce à leurs expériences.
B24 : Les Burkinabè de France ont reçu il y a quelques jours la visite du Président de la transition Michel Kafando. Comment avez-vous perçu cette visite d’abord en tant que membre engagé de la diaspora?
AzD : Cette visite fut globalement bien accueillie par la communauté, car la France a toujours joué un rôle important dans le développement du Burkina et constitue un partenaire financier de premier ordre.
La France a joué un rôle prépondérant aux côtés du peuple afin d’éviter le pire les 30 et 31 octobre 2014. La décision de rencontrer la communauté à l’ambassade est à saluer, bien qu’il eût été souhaitable que les échanges soient plus directs, et ce malgré le risque de dérapages.
B24 : Le 7 avril dernier un nouveau code électoral a été adopté au CNT et en plus la dernière loi sur le statut général des forces armées, votée le 9 juin, semble empêcher votre candidat Djibril BASSOLE de se présenter. Quelle serait le Plan B de la NAFA au cas où le conseil constitutionnel invalide sa candidature ?
AzD : En effet, je tiens tout d’abord à saluer les efforts de la transition qui essaie de remettre de l’ordre et de promouvoir une justice au service de tous. Mon souhait a toujours été que la transition soit impartiale et qu’elle réponde aux attentes du peuple Burkinabè tout en respectant la mémoire des martyrs qui sont tombés pour un combat noble. Il faut préciser que depuis l’entrée en politique de Djibril Bassolé, et tout porte à croire que des lois taillées sur mesure voient le jour en vue de l’écarter des échéances électorales.
A qui profitent ces actions ? Pourquoi un tel acharnement ?Mais il n’y a pas d’inquiétude à la NAFA puisque Djibril Bassolé n’est point concerné par « la loi Shérif ». Le professeur SOMA, constitutionnaliste reconnu en a dit long sur les irrégularités liées aux procédures qui entacheraient ces fameuses lois. Nous avons confiance au conseil constitutionnel qui se mettra au-dessus de ces manigances politiciennes et statuera objectivement sur le droit.
B24 : Avez-vous un dernier mot en l’endroit de nos lecteurs et de la diaspora burkinabè ?
AzD : Je tiens à remercier toute la diaspora qui, de jour en jour s’érige en contrepoids véritable face aux différentes injustices que le peuple burkinabè vit à travers les réseaux sociaux et les autres moyens de communication. J’invite toute la jeunesse et toute la diaspora à s’engager de façon active pour ce combat noble qui est la construction du Burkina Faso aux cotés de la Nouvelle Alliance du Faso, en soutenant le candidat Djibril Bassolé.
Je donnerai ma vie pour cette patrie dont je suis le digne fils tout en accompagnant les aspirations de cette jeunesse qui a soif de changement. Dieu bénisse le Burkina Faso.
Propos recueillis par HDLC
Correspondant Burkina 24
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