Les leçons d’Edouard Ouédraogo sur les heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina
« Heurs et malheurs de la politique et du journalisme au Burkina Faso, quelles leçons ? », est le titre du deuxième ouvrage de Edouard Ouédraogo, directeur de publication du tout premier journal privé au Burkina, « L’observateur Paalga ». Cet ouvrage de 372 pages édité par les éditions Paalga, a fait l’objet d’une dédicace, le vendredi 31 juillet 2015 à Ouagadougou au centre national des archives. Parents, amis, connaissances, autorités politiques ont effectué massivement le déplacement pour témoigner de leur soutien à l’auteur.
Le livre « Heurs et malheurs de la politique au Burkina Faso, quelles leçons ? » peut être qualifié de plusieurs livres en un, avertit l’auteur dès les premières pages, tant les différentes parties se suivent sans qu’il n’y ait une progression linéaire.
En témoigne Béâtrice Damiba, lectrice : « Effectivement on peut commencer à lire le livre à partir du dernier chapitre ou choisir n’importe quel chapitre qui nous dit sans avoir lu le précédent ».
Le prologue de l’ouvrage est une esquisse d’autobiographie. La première partie, constituée de deux chapitres, traite des faits qui ont structuré l’évolution politique et institutionnelle du Burkina Faso.
Quant à la deuxième partie, elle comporte quatre chapitres dont les trois premiers retracent la genèse du journal « l’observateur », les difficultés rencontrées sous les régimes. Ce qui illustre d’ailleurs la première page de couverture, selon les explications d’Emile Sia, l’éditeur. Le brin d’allumette symbolise l’incendie du journal et la flamme de sa renaissance, l’espoir. Le doigt levé, lui, signifie qu’il dit la vérité.
Le quatrième chapitre est centré sur l’affaire Norbert Zongo, à savoir son impact sur l’image tant sur le journal que sur Edouard Ouédraogo. En postface, la tragédie des longs règnes, l’exemple Blaise Compaoré.
A travers cet ouvrage, l’auteur dit vouloir faire mieux connaître l’histoire politique de notre pays à la jeune génération et inspirer les hommes politiques à ne pas commettre les mêmes erreurs que leurs devanciers.
« Si Maurice Yaméogo avait eu la sagesse de recevoir les syndicalistes avant le 3 janvier 1966 et si Blaise Compaoré n’était pas obsédé à vouloir réviser l’article 37 après la marche du 28 octobre… je suis sûr qu’aujourd’hui encore il serait toujours au pouvoir … 48 ans après, l’histoire s’est répétée » dit-il Edouard Ouédraogo, auteur du livre.
Cet ouvrage est aussi le lieu pour l’auteur de faire justice sur les rumeurs malveillantes à son sujet, notamment celle le présentant comme le conseiller officieux de blaise Compaoré.
« Je le dis, ce n’est pas un déshonneur d’être conseiller d’un président mais si on ne l’a pas été, il faut s’en défendre, je n’ai pas été le conseiller de Blaise Compaoré ».
Cependant, il regrette que le livre soit publié après le départ de Blaise Compaoré et ce à cause des obstacles de publication de livre au Burkina Faso.
Toutefois, il sollicite l’indulgence des lecteurs pour les nombreuses coquilles et les erreurs qui ont pu se glisser et les failles techniques relevées par des professionnels en la matière et promet d’en tenir compte en cas de réédition.
Revelyn SOME
Burkina24
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