Zéphirin Diabré: « Maintenant, je suis prêt pour le combat »

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Zéphirin Diabré, l’ex chef de file de l’opposition politique (CFOP), est officiellement candidat à la Présidence du Faso. Après une heure passée dans les locaux du Conseil Constitutionnel ce lundi 17 août 2015, il est ressorti avec le récépissé lui offrant la possibilité d’être candidat.

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Le candidat du parti l’Union pour le progrès et le changement est ressorti du Conseil Constitutionnel en brandissant son récépissé d’inscription sur la liste officielle des candidats à l’élection présidentielle.

 Officiellement candidat. Il dit être venu pour déposer officiellement sa candidature à la présidence du Faso après avoir été investi par son parti, il y a quelques semaines. « Je me devais de sacrifier à cette formalité juridique », a-t-il dit. Et c’est chose faite à présent.

Il peut à présent se préparer pour la compétition à l’issue de laquelle  sera connu le nouveau président du Burkina Faso. « Maintenant, je suis prêt pour le combat, parce que  l’élection présidentielle est une occasion de choisir un projet de société », a-t-il déclaré.

Interrogé sur le recours introduit par les Organisations de la société civile (OSC) en rapport avec le respect du quota genre, voici ce qu’a dit le président de l’UPC : « Les recours sont une procédure prévue de manière très normale dans des processus comme celui-là. Différents partis, y compris l’UPC aussi a déposé des recours, parce qu’il y a des partis qui ne sont pas capables de mettre une femme sur leurs listes électorales. Cela est une injure à la femme burkinabè ».

Il a profité faire une proposition à ce sujet. Il estime que les candidats doivent  en même temps que leurs dossiers de candidature, déposer leur projet de société. Et cela  pour permettre aux Burkinabè de savoir « qui sait quoi, qui pense quoi et qui a envie de travailler pour ce pays », propose-t-il.

Le candidat de l’UPC juge la question « importante ». Il dit s’en remettre au Conseil Constitutionnel en le laissant lire le droit en la matière. « Il y a une loi. Elle doit être appliquée en ayant à l’esprit un certain nombre de références internationales. Je pense à la décision de la Cour de justice de la CEDEAO. Tout cela est une question d’interprétation », a-t-il ajouté avant de conclure que tout est à laisser entièrement dans les mains du Conseil Constitutionnel.

Oui Koueta

Burkina24

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