Lettre ouverte au ministre du commerce

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Ceci  est une lettre ouverte  de POUAHOULABOU P.K. Victor  Président de la Fédération des Artisans du Nahouri adressée au ministre de l’industrie sur la situation de la Chambre des Métiers  de l’Artisanat du Burkina (CMA-BF).

Monsieur le Ministre,

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Avec tout le respect que je dois à votre institution et à vous-même, vous voudrez bien me permettre de vous adresser de la manière la plus amicale cette correspondance pour vous faire part de mon indignation par rapport à certains faits me concernant. Ce qui m’arrive dérive de ma persévérance à dénoncer la mauvaise gouvernance au sein de la Chambre des Métiers  de l’Artisanat du Burkina (CMA-BF) dont je suis membre incontesté et incontestable ; n’en déplaise à ceux qui disent m’avoir éjecté de mon poste de président de commission.

Si je mène ce combat depuis belle lurette avec des camarades intègres, c’est dire qu’il ya vraiment problème au sein de notre structure. Et au lieu de chercher à crever l’abcès, je ne comprends pas pourquoi l’on s’échine à m’abattre à tout prix depuis votre arrivée à la tête de notre ministère. Depuis que nous avons engagé ce combat pour la transparence dans la gestion des fonds du contribuable, les mêmes camarades qui me combattent aujourd’hui sous la transition n’ont pas eu ce courage hier sous la quatrième république avec  notre ex ministre Arthur KAFANDO.

Ce qui est vraiment incompréhensible quand on pense à l’esprit même de la révolution des 30 et 31 Octobre dernier. Car sous la transition, toutes les malversations, les coups fourrés et autres manigances des dirigeants et responsables de l’époque ont été mis à nu et combattus et beaucoup de têtes en sont tombées. Même à la Chambre de Commerce et d’Industrie dont relève la CMA-BF il ya eu remue-ménage à cause de la mal gouvernance.

Si les collègues dirigeants de la CMA-BF malgré le fait qu’ils soient accusés de détournement de fonds, de mauvaises gestions et  autres ne sont toujours pas inquiétés au point même de s’amuser à abattre tous ceux qui les empêchent de ‘’manger’’ en toute quiétude, cela voudrait dire qu’ils doivent avoir le soutien sans faille de certaines personnes tapis dans l’ombre. Sinon est-ce compliqué de leur demander de faire un audit sur leur gestion afin d’avoir une idée précise sur ce dont on les accuse ? Si nous avons exigé en vain qu’ils fassent cet audit c’est dire qu’ils se reprochent quelque chose. Malheureusement c’est eux qui continuent d’imposer leur diktat, font ce qu’ils veulent, décident de quoi que ce soit et leurs décisions et autres passent comme une lettre à la poste.

Bref à des camarades et autres artisans à qui nous avons expliqué cette situation, ces membres du bureau de la CMA-BF doivent avoir des protecteurs au plus haut sommet et vous citent en premier. Parce que vous êtes non seulement le premier responsable de notre ministère mais vous avez aussi pris des actes et décisions, avancé certains propos de façon formelle qui laissent apparemment convaincre de votre rôle dans les agissements de nos camarades incriminés.

Car si vous vous rappelez très bien vous et moi avions eu des échanges un jour au sujet de la gouvernance à la CMA-BF. Vous n’avez pas trouvé à redire et vous avez reconnu la justesse de nos actions en faveur de la lumière sur la gestion de la CMA-BF. Malheureusement ce fut une reconnaissance verbale et rien d’autre car vous n’avez aucunement paraphé cela dans un document écrit.

Vous nous avez exhortés à permettre au bureau sortant de terminer son mandat. Aussi, nous avions eu à communiquer au sujet d’une rencontre devant se tenir à Bobo à laquelle vous m’aviez invité à prendre part avant de vous raviser le lendemain sous prétexte que le président de la CMA-BF et la Directrice générale ne trouvaient pas ma présence opportune à cette rencontre. J’ai été sincèrement outré que vous vous laissiez autant manipuler par ces derniers. Ce  fait parmi tant d’autres m’amène à me poser autant de questions que je ne saurais répondre à l’affirmative. Mais je me suis fait ma petite idée sur tout cela tout en me remettant à Dieu et au temps qui je pense bien me donneront raison à l’avenir. Ce dont je suis convaincu c’est que le président de la CMA-BF et ses ‘’copains’’ ont décidé de m’abattre. Et avec certainement votre bénédiction je pense bien, la machine est en marche. Car les faits en la matière sont têtus.

En effet, après que j’ai organisé une conférence de presse le 16 décembre 2014 pour dénoncer les malversations au sein de la CMA-BF pour finir par demander la dissolution du bureau consulaire, le président Jacques Anastase Sedogo a, avec son groupe décidé de m’abattre moralement et physiquement. En témoigne l’assemblée générale extraordinaire qu’ils ont organisée le 22 décembre 2014 pour se prononcer sur mes propos. Lors de cette AG, j’ai même été pris à partie par une cohorte de loubards qu’ils ont instrumentalisés et mis à ma trousse. Puis ils ont finalement décidé de me démettre de mes fonctions de président de la commission formation professionnelle et de l’apprentissage.

Non contents de cela, ils agissent dans la même lancée cette fois ci en franchissant le rubicond. Car ils sont allés demander au président de la délégation spéciale de la commune de PÔ de m’échoir de mon titre de représentant de la chambre régionale des métiers de l’artisanat au sein de cette délégation en me faisant remplacer par Atiou Claudine, une petite sœur. Mais bien avant cela ils ont monté un vendeur de bière, je dirais un vendeur d’illusions contre moi, Dagano Omar qui avec leur accompagnement a crée son association d’artisans du Nahouri à lui afin de noyer la mienne.par conséquent, les membres de nos deux associations se regardent désormais en chiens de faïence.

Ce qui est très grave dans la mesure où ils pourraient en venir aux mains avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer. Qui sera tenu pour responsable de cette situation si jamais cela se produisait ? Ils ont même confié les préparatifs de l’élection à venir à ce vendeur d’illusions dans la mesure où ni moi, ni les membres de la fédération des artisans du Nahouri que je préside n’avions été associés à quoi que ce soit. Pourtant il nous a été révélé que le processus à été mis en marche et mes partisans s’en plaignent et disent ne pas être prêts à accepter ce que la CMA-BF et son allié de circonstance sont en train de créer comme zizanie au Nahouri.

C’est malheureusement ce genre de comportements qui, je ne vous le fais pas dire ont engendré l’insurrection au plan national avec de nombreux blessés et des morts dont l’un de mes petits frères (qui m’a amené à être désigné comme président de l’association des parents des victimes).

Nous ne voudrions plus que de telles situations se reproduisent dans notre pays à commencer par nos localités comme ce qui se prépare apparemment au Nahouri. Car on commence toujours au plus bas niveau pour atteindre le niveau supérieur et tout devient incontrôlable comme on l’a vécu les 30 et 31 octobre dernier.

Alors Monsieur le Ministre, pour ne pas être comptable de ce que vous n’avez peut être pas fait il serait vraiment temps de réagir. Car il n’est jamais trop tard pour bien faire. A vous de juger.

Veuillez recevoir Monsieur le Ministre, l’expression de ma profonde considération.

Très amicalement,

Monsieur POUAHOULABOU P.K. Victor

                                                                                                     Président de la Fédération des Artisans

Du Nahouri, président de la commission

                                                                                                         Formation professionnelle et de

                                                                                                       L’apprentissage de la CMA-BF,

Administrateur représentant la CMA-BF

Au Centre de Formation Professionnelle

                                                                                                    De Référence de Ziniaré

                                                                                                Cel : 70 20 41 25 / 78 21 37 38

 

 

Ampliation :

-Monsieur le président de l’Austérité Supérieur du Conseil d’Etat

– Monsieur le Ministre de la Jeunesse de la Formation professionnelle et de l’emploie.

-Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale

-Monsieur le Gouverneur de la région du centre-sud

– Monsieur le Gouverneur de la région du Centre

-Monsieur le haut commissaire de la province du Kadiogo

-Monsieur le haut commissaire de ma province du Nahouri

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