Frère Malkhom : « Je n’ai même pas été à l’école »
C’est un secret de polichinelle. Malkom et David le Kombattant ne se battent plus pour le Faso (Faso Kombat). David a d’ailleurs sorti un album solo, Nagbo. Quant à l’autre membre du défunt groupe, interrogé par L’Observateur Dimanche, il se prépare aussi à se faire écouter sans la voix de son binôme.
Il a toutefois accepté de brosser, sans rentrer dans les détails, les raisons de la rupture de ban. « (…) Nous sommes arrivés à un stade où chacun devait prendre son chemin. Rentrer dans les détails s’avère compliqué. Je dirai seulement que sur les plans artistique et humain le courant ne passait plus.
Si en 15 ans, on a pu surmonter des difficultés et qu’à un moment donné cela devient presque insurmontable, cela signifie que l’histoire était à sa fin. Personne d’entre nous ne voulait surmonter le problème, on voulait juste se libérer ». C’est ce qu’a dit Malkhom dans l’interview reprise en intégralité sur Afriyelba.
Ces problèmes étaient si « insurmontables » que « c’était difficile » pour le rappeur du groupe « d’entendre la musique de Faso Kombat ». Mais il assure que ce temps-là est passé et qu’il peut parler du groupe et écouter « Massan Pagba » ou « Diamant et Miroir » sans « problème ». D’ailleurs, il efface ces mauvaises images en précisant que Faso Kombat a été une « belle expérience, une belle rencontre ». « Les bonnes choses ne durent pas », dit-il toutefois.
La page des « Faso Kombattants » en duo est tournée, s’ouvre celle de l’évolution en solo. Frère Malkom se prépare « petit à petit », « sans pression » à la sortie de son album.
Un premier tir est d’ailleurs déjà sur les réseaux sociaux, dont Youtube. « Tirez », c’est le titre, est un hommage à la Révolution burkinabè, révèle Malkhom dans l’interview. Un insurgé y intervient d’ailleurs.
Le titre « Tirez », tiré du prochain album de Malkhom
Burkina24
Il n’a pas été au collège
En plus des raisons de la dislocation du groupe Faso Kombat, le rappeur fait d’autres révélations plus ou moins inattendues. Par exemple, il informe qu’il n’a pas de gros diplômes universitaires.
« En réalité je n’ai même pas été à l’école, révèle-t-il. Contrairement à ce que beaucoup disent, je n’ai pas fait l’université, n’en parlons même pas du droit. J’ai juste fait l’école primaire médersa et j’ai arrêté après mon certificat d’étude primaire (CEP). Je n’ai même pas été au collège ».
Mais d’où vient sa maîtrise de la langue de Molière ? Il explique : « Je pense que c’est par amour pour cette langue. C’est dans la rue à Abidjan et en écoutant beaucoup de rap français que j’ai appris à parler le français. C’est pareil pour le Hip-hop : j’écoutais beaucoup de rap français et ensuite africain.
Tout mon vocabulaire vient du Hip hop en réalité et quand ça prend une certaine ampleur, tu prends quand même la peine de te cultiver davantage. C’est juste l’envie de bien faire son boulot qui me pousse à faire des recherches. Mon bref passage à la médersa m’a appris à compter et la vie m’a appris à conter ».
Rendez-vous donc au nouvel album pour écouter les « contes » de Malkhom.
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C’est pas vrai !, En tout cas félicitations et bon vent au Frère Malcom il est mon idole j’ai beaucoup écouter et apprécié ses flots. J’aime bien ses textes.
Big baw n’gangounga je signe, artiste togolais. Je rêve de faire un grand featuring avec lui si les moyens me permettent un jours.