Les éléments de l’ex-RSP se « sentent trahis »
Les soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont interrompu le désarmement de leur unité. Selon Jeune Afrique, les éléments se « sentent trahis ».
« Nous avons donné des gages depuis plusieurs jours, explique un officier de l’unité à Jeune Afrique. Nous avons libéré le président et le Premier ministre. Nous avons accepté le cantonnement. Nous avons commencé à désarmer. Qu’avons-nous eu en retour ? La dissolution du régiment, nos mutations, des arrestations de certains d’entre nous, les menaces… On a tout donné, on n’a rien reçu. Les hommes sont en colère. Ce n’est pas ce qui avait été prévu dans le document initial ».
Ils déclarent en plus que les garanties demandées dans l’accord, notamment la sécurité pour eux et les membres de leurs familles, ne sont pas respectées.
Ils estiment aussi, toujours selon Jeune Afrique, que leur avenir devrait être réglé par le prochain gouvernement et non par la transition. Ils disent attendre une mission de la CEDEAO pour instaurer le dialogue.
Ismaïl Chergui, Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, a indiqué qu’il fallait privilégier le dialogue afin d’éviter « toute effusion de sang ».
Le chef d’Etat-major général des armées a appelé ce 28 septembre les soldats de l’ex-RSP à rejoindre leurs nouveaux corps d’affectation.
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Mes enfants vous aviez trahis votre peuple, vos parents, vos enfants, en s?alignant avec un criminel en puissance nomm? Diend?r? Gilbert qui vous manipule toujours pour prot?ger ses arri?res. Un conseil acceptez ce qu?on offre avec l?humilit? et laissez le Burkina avancer dans la paix et dans l??mergence.