Coup d’Etat au Burkina : La NAFA dément toute implication du parti
La Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) a organisé une conférence de presse ce vendredi 02 octobre 2015 à son siège à Ouagadougou pour démentir toute implication dans la préparation du coup d’Etat du 17 septembre dernier.
Dans sa déclaration liminaire, la NAFA a condamné le coup d’Etat perpétré le 17 septembre 2015 par le Conseil National pour la Démocratie et a indiqué qu’elle n’était ni de près ni de loin impliquée dans ce triste évènement.
Elle ne reconnait pas avoir signé ou avoir été consulté avant la signature d’un document l’engageant dans l’organisation de ce coup. Pour le Secrétaire National Adjoint chargé des relations extérieures Aziz Dabo, « ce parti depuis sa création a toujours prôné le dialogue et la concertation, les échanges d’idées et d’opinion comme mode de lutte politique jamais, au grand jamais, la NAFA n’a opté pour la violence, le mensonge, la manipulation dans son combat politique ».
Il poursuit en ces termes ; « le parti reste persuadé que si l’usage des armes et de la violence vient à prendre le pas sur la véritable promotion de la démocratie et des libertés fondamentales, c’en est fini de la démocratie, des libertés collectives et individuelles ». La NAFA se dit être victime d’un acharnement politico judiciaire depuis sa création.
Car après l’exclusion à l’élection présidentielle de leur candidat Djibril Bassolé et d’autres candidats des élections législatives, il y a eu le gel des avoirs du parti, du candidat exclu à la course vers Kosyam et trois dirigeants du parti. A en croire à Mamadou Benon, secrétaire à l’organisation du parti, « la dernière mesure d’interpellation de notre candidat vient comme une mesure pour nous écarter de ces élections ».
Par rapport aux causes de l’interpellation du mentor du Parti, les conférenciers disent ignorer les faits qui lui sont reprochés. L’avocat de Bassolé, avec qui ils sont rentrés en contact, donne des éléments de réponses « dit n’avoir pas encore pris connaissance du dossier de son client »
Pour terminer, la NAFA, à travers les animateurs du point de presse, a lancé un appel aux partis politiques, aux organisations de la société civile au gouvernement burkinabè et surtout au Président du Faso à renouer avec le dialogue pour une paix définitive au Burkina Faso.
Saâhar Iyaon SOME BEKUONE (stagiaire)
Burkina 24
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