Attaque de la gendarmerie à Samorogouan : Les trois pandores reposent désormais au cimetière militaire de Bobo-Dioulasso
Les trois gendarmes tués dans l’attaque d’un poste de gendarmerie à Samorogouan ont été inhumés ce samedi 10 octobre 2015 au cimetière militaire de Bobo-Dioulasso.
Les trois sous-officiers de gendarmerie, Michel Parou Issa Dakuo, Paulin Ousseni Boumboundi et Ousmane Loué, tués par un groupe d’individus armés à la gendarmerie de Samorogouan dans le Kénédougou le 9 octobre dernier, reposent désormais au cimetière militaire de Bobo-Dioulasso.
Qui sont-ils ?
– Michel Parou Issa Dakuo, est né en 1981, plus de 11 ans de service, sous-officier, maréchal de logie chef, marié et père de deux enfants.
– Paulin Ousseni Boumboundi, est né le 26 mars 1983, plus de 10 ans de service, sous-officier, maréchal de logie chef, marié et père d’un enfant.
– Ousmane Loué, est né en 1985, il a une dizaine d’années de service, sous-officier, maréchal de logie chef, célibataire et père d’un enfant.
Leur inhumation a eu lieu dans la soirée du samedi 10 octobre 2015 en présence du Chef d’état-major général des armées, le Général Pingrenoma Zagré, et d’autres personnalités du Burkina Faso
A 16h 40 minutes, la levée du corps a eu lieu à la morgue de l’infirmerie de la garnison de Bobo (IGB), pour la prière au camp de la 2e région militaire de la ville.
« Nous te recommandons nos frères, délivre les de tous du mal et conduis-les auprès de toi mon Seigneur », a imploré l’aumônier Ernest Somé.
Après les différentes prières, les corps ont été accompagnés à leur dernière demeure.
Les adieux de la nation. Avant d’être porté en terre, chacun des trois défunts a reçu ce message de la part de la nation : « Au nom du peuple burkinabè, du président du Faso, du président de la transition, du chef suprême des armées, du ministre de la défense nationale et des anciens combattants, du chef d’Etat-major des armées, du chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale, et l’ensemble des personnels des forces de défense et de sécurité, (…) reposez en paix et que la terre libre du Burkina Faso vous soit légère ».
Sidiki TRAORE
Correspondant Burkina 24 à Bobo-Dioulasso
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Que Dieu tout puissant les re?oive dans son Royaume : mes condol?ances aux familles. Ce n?est que le commencement, car nos fronti?res sont poreuses, et le manque d?armes des terroristes seront les causes de ces attaques. Que le gouvernement prenne des pr?cautions pour mieux s?curiser nos fronti?res entre le Mali et le Niger.