Bibiane Boni pour l’égalité hommes-femmes dans le traitement de l’information
Le ministère de la promotion de la femme et du genre a entamé, depuis quelque temps, une série d’activités sur les directives pour la promotion de l’égalité entre hommes et femmes dans les médias au Burkina Faso. Des sessions de formations sont donc prévues à Ouagadougou et Bobo Dioulasso.
Héritière de l’affirmation de l’égalité des sexes qui fonde tout l’édifice des droits humains, la question de l’égalité hommes-femmes en lien avec les médias, il faut l’indiquer, est apparue assez récemment dans les instruments internationaux des droits des femmes.
En la matière, au Burkina, la Politique Nationale Genre (PNG), adoptée en juillet 2009, s’avère une volonté, un engagement politique et un cadre de référence national. La PNG, selon Bibiane Ouédraogo/Boni, ministre de la promotion de la femme et du genre peut être définie comme la « construction sociale de la masculinité et de la féminité ».
Son département organise du 13 au 14 octobre 2015 à Ouagadougou, un atelier de formation de journalistes sur les 50 directives élaborées pour la promotion de l’égalité hommes-femmes dans les médias rédigées depuis 2013 au « Pays des Hommes intègres ».
Ces directives qui comportent 5 grands axes prônent entre autres l’égal accès des hommes et des femmes aux professions des médias, l’égalité entre l’homme et la femme dans le contenu des médias, la lutte contre les violences fondées sur le genre véhiculées à travers les médias, inspirant ainsi beaucoup d’autres pays de la Sous-région et même du monde.
La rédaction de ces directives, selon l’un des formateurs, Me Arnaud Ouédraogo, nécessite une expertise avérée dans le domaine des logistiques, droits humains et droits des médias. L’égalité hommes-femmes nécessite, selon lui, l’implication de tous les acteurs de la vie sociale.
La formation de deux jours vise d’une manière générale, à renforcer la capacité des journalistes à lutter contre le sexisme et à promouvoir l’égalité entre les sexes dans les médias.
D’ailleurs, le genre, selon l’approche même de la PNG, « doit être analysé sous l’angle des inégalités et des disparités entre hommes et femmes en examinant les différentes catégories sociales dans le but d’une plus grande justice sociale et d’un développement équitable ».
« On peut toujours sauver beaucoup de choses dans ce sens au Burkina, notamment l’égalité hommes-femmes dans le traitement même de l’information », renchérit la ministre de la promotion de la femme et du genre.
Une autre formation est prévue à Bobo Dioulasso dans les jours à venir sous le pilotage toujours du département ministériel en charge de la promotion de la femme et du genre.
Noufou KINDO
Burkina24
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