Coup d’Etat du 16 septembre : La 15e victime conduite à sa dernière demeure

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Mamadou Tiècoura Touré, la 15e victime, tombée sous le coup des balles assassines de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP) lors du putsch manqué du 16 septembre dernier, a été conduit ce jeudi 12 novembre 2015 à sa dernière demeure, sous le regard attristé des autorités de la transition, des parents, amis, et camarades de Lycée.

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Après avoir reçu une balle au niveau de l’abdomen devant sa porte le 17 septembre 2015, Mamadou Tiécoura Touré aura lutté deux mois durant contre son mal.

Transporté d’urgence dès les premières heures à l’hôpital Yalgado Ouédraogo puis   à l’hôpital Blaise Compaoré, c’est ce mardi10 novembre 2015, qu’il a fini par rendre son dernier souffle.

Mamadou Tiècoura était promis à un bel avenir
Mamadou Tiècoura était promis à un bel avenir

Aîné d’une famille de quatre enfants, Mamadou Tiécoura Touré, élève en classe de terminale, était âgé d’à peine 20 ans.

Sa mort est une « grande tristesse » et cette date du 10 novembre restera à jamais gravée dans les mémoires, a dit le représentant des élèves dans son oraison funèbre.

A l’en croire, le 15e martyr du coup d’Etat manqué du 16 septembre dernier était « un élève studieux, serviable et promis à de brillantes études ».

S’exprimant au nom du gouvernement de la transition, le ministre en charge de la communication, Frédéric Aimé Nikiéma a loué la noblesse de l’acte de celui qui vient de « donner sa vie pour sa Nation ».

« Tu t’es sacrifié pour une grande cause, pour la grande cause des peuples libres qui ont payé leur liberté avec le sang », a-t-il déclaré.

Aussi, à la famille, aux amis et camarades de classe de la victime, il a rassuré que la mémoire de ce « combattant de la liberté » restera éternelle.

« Sa lutte n’a pas été vaine et ne sera pas trahie », a-t-il soutenu.

Et Cherif Sy, président du Conseil national de la Transition (CNT) d’ajouter que, « comme pour les autres martyrs, le gouvernement va l’élever au rang de plus haut du patriotisme de notre pays ».

Du reste, a soutenu Frédéric Aimé Nikiéma, « au-delà de la nation, ce martyr de la liberté appartient désormais à l’histoire du Burkina Faso et à celle de l’humanité ».

Mamady Zango

Burkina24

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