Le peuple burkinabè, notre « Homme » de l’année 2015
Comme à chaque année, la Rédaction de Burkina24 a choisi « l’Homme de l’année 2015 ». Ce choix a porté sur « le peuple burkinabè » dans son ensemble pour la leçon de bravoure, de dignité et d’intégrité qu’il a encore donnée au monde entier.
L’on pourrait désigner Michel Kafando, président du Faso, qui a réussi à mener à bon port la barque de la transition, malgré les « quolibets ». Cherif Sy, pour le comportement héroïque qu’il a eu face au putsch du 16 septembre 2015, aurait pu également être choisi.
Zéphirin Diabré, pour avoir reconnu sa défaite et s’être déplacé pour féliciter le vainqueur des élections, mérite cette distinction. Le Général Gilbert Diendéré, avec la « prouesse » d’avoir fait le coup d’Etat le plus vilipendé du monde, avait aussi de quoi être épinglé.
La presse burkinabè, surtout la jeune génération, à travers la nouvelle façon qu’elle pu faire vivre l’information aux Burkinabè pourrait mériter ce choix. Tout comme la jeunesse burkinabè, fer de lance de la lutte pour une démocratie vraie. L’armée burkinabè, par le geste qu’elle a posé à l’issue du putsch du 16 septembre, a renoué avec ses valeurs et s’est réconciliée avec son peuple et aurait pu figurer au haut de notre palmarès. Mais nous avons choisi le peuple burkinabè.
Pourquoi le peuple burkinabè ?
Comme en 2014, le peuple burkinabè a une fois de plus montré au monde un visage qui force l’admiration. C’est ce peuple qui a répondu présent dès les premières heures du coup d’Etat du 16 septembre 2015 pour exprimer sa désapprobation.
C’est ce peuple qui a payé le prix de son opposition à la mise à mort des institutions démocratiques. C’est également ce peuple qui exprimera et imposera sa volonté lorsque la communauté internationale a semble-t-il quelque peu tergiversé quant à la conduite à tenir face aux putschistes.
C’est enfin ce peuple qui fera exception à la règle qui veut que toute élection soit contestée en Afrique, parfois dans le sang et la destruction. Le comportement et la responsabilité des Burkinabè pendant la campagne électorale des élections du 29 novembre 2015 et à l’annonce des résultats ont forcé le respect, parachevant d’indiquer qu’il était désormais mature pour s’engager sur le chemin de la démocratie.
Notre souhait est désormais que cette maturité s’exprime dans ses actes, ses propos et ses comportements dans les années à venir.
La Rédaction de Burkina24
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