Situation nationale : Message d’un senior aux Burkinabè
Ceci est un message d’un fonctionnaire à la retraite aux Burkinabè sur la situation nationale.
Le message à vous adressé est inspiré du rapport de la Commission de Réconciliation Nationale et des Reformes (CRNR), mais surtout de la gouvernance de Blaise Compaoré qui a immergé le Burkina et les Burkinabè dans un profond trou pour lequel, émerger et le combler exigent l’effort et le sacrifice de tous, qui sont certes l’ultime solution.
En effet, avec Blaise Compaoré qui était arrivé au pouvoir le 15 octobre 1987 par la trahison et l’assassinat de son ami et frère d’arme Thomas Sankara, les Burkinabè ont vécu une gouvernance marquée d’orgueîl, de mensonge, de trahison, d’égoïsme, de non respect de la parole, d’enrichissements illicites, de divisions de la société civile et militaire, de terreur, d’assassinats, de charniers, de corps calcinés et portés disparus et de diverses formes de tortures ou de violences inhumaines.
Sans précédant, ces graves faits ont été accomplis avec la complicité agissante du CDP qui a été et reste sa caisse raisonnante et du RSP qui a été son bras armé sciemment fondé pour l’intimidation et surtout la violence aux fins de tenir les Burkinabè en laisse, comme disaient-ils haut et fort : « On te fait et y a rien » ; « Nous avons le pouvoir, l’argent et les armes ».
Par cette violence, en 27 ans de pouvoir, le Burkina a perdu de valeureux fils dont des intellectuels civils et militaires de tous grades. Aussi, la politique a perdu sa noblesse et sa civilité pour être la courte échelle pour dominer et s’enrichir au détriment du peuple.
Ainsi, avec Blaise Compaoré, son CDP et son RSP, l’abus de pouvoir, l’immoralité, la violence et la mauvaise gestion des Hommes et des richesses, étaient devenus une marque de succès et d’opulence qui se résumait par l’accaparement et l’abus des richesses du peuple.
La mauvaise gestion des Hommes se lisait aussi sur les nominations, l’emploi, l’octroi des marchés publics et les décorations. Celle des richesses est particulièrement justifiée par la violation de l’Article 14 de la Constitution qui stipule : « Les richesses et les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie ».
A travers cet Article, tout observateur objectif se rendra compte que par la mauvaise gestion, les conditions de vie du peuple n’ont point connu d’amélioration ; mais la vie chère qui résulte de l’accaparement des richesses et du patrimoine national sous le couvert de la privatisation des Sociétés d’Etat, de l’Ecole, de l’Université, des Centres de Santé et de la mauvaise gestion de l’habitat et du foncier.
Aussi, il a été constaté la destruction insensée de bons nombres de sociétés et d’institutions financières et commerciales comme entre autres : « FASO FANI » ; la Banque Nationale de Développement (BND) et surtout les Boutiques « Faso Yar » qui permettaient d’acheter partout au Burkina aux mêmes prix, les produits de première nécessité.
De même, indûment et par complaisance, des fonds de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ont été sous forme de prêt, donnés à des individus non contribuables et non rétraités. La sortie de ces fonds, constitue un détournement resté impuni.
Par cette mauvaise gestion, une minorité de Burkinabè vit dans l’opulence; mais la majorité se bat pour survivre. Aussi, cette gestion a corrompu la morale sociale et politique, l’Administration publique, la justice, le patriotisme, l’ardeur au travail, le civisme, l’éducation, l’enseignement, la santé, le logement et l’habitat, les espaces admistratifs et agricoles et l’énergie sous toutes ses formes.
Cette mauvaise gestion a donc d’une part, causé l’injustice, l’incivisme, l’indiscipline, l’insécurité, la recherche du gain facile, l’enrichissement illicite et l’impunité ; et d’autre part, a fait de Ouagadougou le point de chute de l’exode rural.
Ainsi, Ouagadougou a sauvagement grandi sans un assainissement de l’environnement et des mœurs et sans infrastructures scolaires et universitaires pupliques qui correspondent à son étendue et à sa population.
Aussi, Ouagadougou étant la capitale politique, est de fait devenue au détriment des autres localités, la capitale économique, industrielle et commerciale qui compte entre autres industries, quatre cimenteries avec lesquelles le coût du ciment reste trop élevé.
Bien que le développement commence par l’éducation et l’enseignement qui devaient être à la portée de tous, Ouagadougou comme d’autres localités comptent plus d’Ecoles et d’Etablissements privés dans lesquels le coût de la scolarité n’est pas à la portée de la majorité des Burkinabè.
Par la privatisation de l’Ecole, la plus part des Elèves qui n’ont pas pu accéder au BEPC ou au BAC ou s’inscrire à l’Université, ont été les victimes du coût de la scolarité.
Pire, pour l’obscurantisme, les Etudiants devant être les élites définies sont contraints de se rabattre aux différents concours pour des emplois qui ne sont pas de leur vocation, et le continuum tel que engagé sera le foyer des déchets de la scolarisation.
Aussi, par manque d’encadrement, de repère et de formations, la jeunesse devant être le fer de lance du développement, est livrée à la consommation de liqueurs frelatées et de drogues.
Cet état de fait qui est un abandon de l’éducation et de l’enseignement, a causé un affaibissement du niveau d’études, une grave perturbation des années académiques et une insuffisance d’infrastructures scolaires. C’est donc un abandon qui prédispose le Burkina à connaître un grave déficit d’Enseignants et de Professeurs qualifiés.
Pourtant, en fonction de sa longévité de 27 ans sans partage au pouvoir, avec les rentes minières, les subventions et dons de la coopération, les rétributions des médiations tant commentées et des diverses interventions dans la sous région et d’autres dons, Blaise Compaoré pouvait assurement améliorer les conditions de vie des Burkinabè. Mais par égoisme, il n’a rien fait dans ce sens.
Si donc les Burkinabè ont du mal à se nourrir ou souffre de la vie chère, c’est à cause de cette mauvaise gestion qui les a contraints de serrer la ceinture pour se loger, scolariser leurs enfants, se déplacer et se soigner. Ces contraintes étant les besoins prioritaires du peuple, n’ont point été le souci de la gouvernance de Blaise Compaoré qui constitue effectivement le trou à combler.
Ainsi, le bilan financier ou du développent se résume par l’opulence des proches du régime Compaoré, les immeubles et les voitures de prestiges. Le bilan moral se résume par le déclin généralisé de la morale, de la justice, du patriotisme, du civisme et de la discipline.
Aussi, il a été constaté que l’économie, les finances, le commerce, l’industrie, les mines et l’emploi étaient soumis aux caprices de son frère François Compaoré.
Egalement, par la concurrence déloyale sur les activités lucratives ou entrepreneuriales, les proches du régime Compaoré, sortis du néant sont subitement devenus des milliardaires, des propriétaires d’espaces fonciers exagérés, des propriétaires ou actionnaires de sociétés, d’entreprises de constructions, de commerces, de mines, d’écoles, d’institutions financières, de centres sportifs et culturels, de formations professionnelles et de santé.
Ces biens et patrimoines doivent être restitués à l’Etat. Aussi, certains Etablissements, Ecoles, Sociétés et Entreprises, le Parc Animalier de Ziniaré, la Clinique Suka et l’Hopital Blaise Compaoré proposé être celui d’Arba Diallo doivent être nationalisés.
En raison de sa prise du pouvoir par trahison et assassinat, de sa longévité au pouvoir mais surtout de l’abus du pouvoir, de l’égoisme, du non respect de la parole donnée, de l’immoralité et de l’incivisme par lesquels, ont résulté la mauvaise gestion, l’abus des biens sociaux, la vie chère, l’injustice sociale, les crimes de sang et économiques et l’impunité pour lesquels Blaise Compaoré et son frère François en ont été les promoteurs et principaux bénéficiaires, Blaise Compaoré ne mérite pas aucun hommage. Car tout acquis ou toute personnalité bâtît par la trahison et le sang d’autrui donc sans morale, n’est pas à honorer.
Ainsi, face à l’immoralité, à la mauvaise gestion dont particulièrement celle de l’or et du manganèse et l’impunité des diverses infractions dont les assassinats et les malversations constatées par l’Autorité Supérieure de Contrôle de l’Etat (ASCE) et la Cour des Comptes, la responsabilité des frères Compaoré est indéniable et la Justice doit donc les poursuivre ; ainsi que les auteurs des malversations afin que justice soit rendue aux Burkinabè.
Aussi, considérant d’une part, l’objectif du Coup d’Etat du RSP pour lequel le CDP a été à la base et devant en être le bénéficiaire, et d’autre part, la logique de la dissolution du RSP, le CDP doit être sanctionné. Car, resté attaché à la même gestion et à l’impunité, le CDP comptait sur le RSP pour reprendre le pouvoir et se venger de l’Insurrection populaire.
A cet effet, sa déloyauté sur le Code électoral, ses menaces contre les élections, les déclarations du couple Diendéré à la faveur du CDP, et la contrainte de reporter les élections, écartent l’innocence du CDP sur le Coup du RSP.
Aussi, les OSC, les Constitutionnalistes, Juristes et Journalistes qui ont soutenu l’inclusion, critiqué le Code électoral, inspiré et inciter le CDP à ester en justice auprès de la CEDEAO contre le Code électoral, ont soutenu le RSP et on peut imaginer leurs propos : « On s’y attendait et ça les apprendra de vouloir jouer avec le feu ».
Donc, considérant d’une part, que par l’entêtement du CDP à ne pas respecter l’Article 37, des Burkinabè ont été tués et d’autre part, que le Coup d’Etat a été aussi meurtrier pour satisfaire les exigences du CPD, ce parti a terrorisé le peuple et doit être sanctionné à la hauteur de sa complicité active de 27 ans de dictature, de forfaiture, de crimes et de délits.
Ces crimes et délits constituent donc le trou d’une profondeur de 27 ans à combler et d’un préjudice moral, social, politique, professionnel, économique et financier à réparer par des reformes constitutionnelles et par la saisie des biens mobiliers et immobiliers des personnes physiques et morales mises en cause.
Certes, l’opportunité des reformes, des réparations et récupérations des biens, est offerte par l’Insurrection populaire qui s’est fié au Gouvernement de la Transition et au CNT, mais éventuellement au Gouvernement à venir, a sans rancune, manifesté sa soif de justice et de changement de gouvernance qui passent nécessairement par l’exclusion de ceux qui ont déjà fait preuve de mauvaise gouvernance comme dans un moteur à recycler, les pièces défaillantes sont mises hors d’usage.
A cet effet, vu la nécessité du changement ou du recyclage sur la gouvernance de Blaise Compaoré, du CDP et du RSP, l’exclusion des principaux acteurs de cette gouvernance des élections de 2015, est clairement justifiée par le Code électoral. Mais, ces derniers habitués à la violence, s’y sont opposés par des menaces qui ont été exécutées par le triste et insensé Coup d’Etat du RSP.
Donc, considérant que le changement implique l’abandon des mauvaises pratiques et habitudes, les conditions de faire la politique sans mensonge et violence, mais dans l’équité, la tranquillité, la probité, la paix et la cohésion nationale, sont donc à la portée des Politiciens qui doivent faire preuve de bonne foi et de bonne gouvernance.
Pour ce faire, la Commission de Réconciliation Nationale et des Reformes (CRNR), a sans complaisance, et en toute objectivité ouvert la porte aux reformes constitutionnelles et politiques, à la vérité, à la justice, au pardon, à la réconciliation et la cohésion nationale.
Pour l’équité et la tranquillité, en raison de leur statut social, trois personnes physiques et deux morales doivent être apolitiques. Il s’agit des Chefs coutumiers, des Magistrats, le personnel des forces de défense et de sécurité, l’Administration, les Ecoles et Universités. Aussi, le concept de « Première Dame » qui n’a pas de base légale, doit être supprimé.
De la Constitution, l’Insurrection populaire ayant résultée des accrocs de la Constitution et ayant vaincu la dictature pour la véritable démocratie, vu les contraintes de temps et budgetaires, la Constitution peut être de bonne foi, corrigée par des personnes ressources et adoptée par le CNT. Car, n’eut été les entraves du RSP contre le changement, elle serait corrigée dès les premières heures de la Transition.
C’est dire que le CNT étant le légitime représentant de l’Insurrection populaire et ayant dirigé la resistance contre le RSP, peut corriger entièrement la Constitution. Surtout, il est à retenir que les Burkinabè ne veulent plus d’un supra-Président du Faso.
Aux politiciens, vous devez reconnaitre et considérer pour toujours, que votre survie politique a été sauvée et garantie par l’Insurrection d’octobre 2014 et la résistance de septembre 2015. Donc, vous devez vous engager dans l’esprit et l’objectif de l’Insurrection populaire et de la résistance, qui ont justifié que Blaise Compaoré, son CDP et son RSP avaient réduit la politique en un moyen de dominer et s’enrichir ; alors qu’elle est l’art de savoir servir le peuple comme Thomas Sankara a fait la preuve, ou comme l’Article 14 de la Constitution interpelle de bien gérer les richesses du peuple.
Du premier mandat quinquennal, considérant la profondeur du trou et du préjudice mais aussi et surtout l’alternance, il est évident qu’avec les diverses révendications annoncées, ce quinquennat sera confronté à des contraintes financières ou budgétaires et a l’application des diverses réformes.
Dans ce cas, il est souhaitable que le patriotisme, l’intégrité ou la probité à la Thomas Sankara soient la référence afin que ce mandat soit une période de mise en valeur des Institutions, de récupération des biens publics et patrimoines détournés, d’assainissement du Budget national, du logement, des parcelles d’habitation et espaces fonciers, des systèmes et difficultés sanitaire, scolaire et universitaire et de l’emploi.
Aussi, en ce qui concerne les festivités de la fête nationale, en raison de l’inexploitataion judicieuse ou rentable des investissements, il serait souhaitable que les fonds soient repartis entre les Provinces de la Région accueillante pour la construction et l’équipement d’Ecoles, de Centres de formation, de Forages d’eau et de Centre de santé.
Aux Jeunes, bien que la population soit de plus en plus jeune et confrontée à la problématique de l’emploi qui n’est pas l’apanage exclusif du gouvernement, vous devez vous attacher aux études et aux formations professionnelles que de vous intéresser aux postes politiques.
Dans ce sens, considérant l’alternance et le titre d’ancien Président du Faso, il est une nécessité que l’âge minimal de 35 ans pour la présidentielle soit de 45 ou 50 ans qui feront de l’ancien Président un retraité normal de 55 ou 60 ans. Car, être Président à 35 ans, il n’est pas intéressant d’en être un ancien à 45 ans. Mais, exceptionnellement, l’âge de 35 ans peut passer pour l’élection de 2015.
Aux femmes, bien que la question du genre ou de l’égalité soit devenue un fait majeur, vous êtes invitées à savoir rester « Femme » et considérer plus le foyer que les postes politiques et les droits qui sont de nature à compromettre le foyer ou la cohésion sociale par des revendications mal placées. Car en politique, le mérite est un gage pour le bon résultat ; mais le ramassis pour combler le cota genre, tombe dans la médiocrité. Donc, laissez le temps affermir le cota genre.
Sur les revendications, on peut citer la question de la terre qui est un patrimoine ancestral placé sous l’autorité du genre masculin le plus âgé. Dans ce sens, le genre feminin qui est toujours en transite ne peut donc pas en être propriétaire. Car même son mari reste sous tutelle.
Aux Burkinabè de l’Etranger, vue le trou à combler et le préjudice à réparer et en référence aux péripéties de l’Insurrection populaire, vous devez reconnaître que les Burkinabè ont souffert de la gouvernance de Blaise Compaoré dont les actes du CDP et du RSP.
Aussi, vous devez reconnaitre que le changement à opérer est une nécessité qui place les Burkinabè dans une nouvelle expérience électorale qui ne peut pas être en cette période, élargie à l’Etranger.
Car, sans comparaison, la dispora Burkinabè est d’un nombre très important non quantifié et diversifié dans des zones difficilement accessibles. Donc, il va falloir obligatoirement commemncer, par un recensement administratif continu, depuis l’Etat Civil.
Par ailleurs, l’agitation politique partisane indécente de nature à troubler la cohésion sociale constatée en 2015 en Côte-d‘Ivoire, où il y a le plus important nombre de Burkinabè qui a manqué du repect à un Ministre Burkinabè, justifie les difficultés de votre participation aux élections du Burkina. Car nulle part, on ne retrouve pas de diaspora indéfinie avec un tel comportement indigne.
Considérant cette agitation et la mentalité du Burkinabè face aux enjeux et responsabilités politiques, il est une nécessité que les partis politiques ne soient pas représentés à l’Etranger.
Donc, sachez garder raison pour le maintien de la légendaire cohésion sociale que vous aviez entre vous depuis toujours et pour laquelle, le ciment est le fait que vous ne vous êtes pas impliqués dans la politique politicienne partisane du pays.
Aussi, sechez que vos voix ne sont demandées que pour l’élection du Président du Faso. Pour une telle élection, au cas où vous devez participer, dans la discrétion, votez selon vos convictions qui ne soient pas une entrave à la cohésion sociale au pays comme à l’Etranger.
Car, ne vivant pas les mêmes réalités, avec Blaise Compaoré qui, depuis 2011 digérait mal la fin de son pouvoir, avait par égoisme et en dépit du consensus issu de la Journée Nationale de Pardon, méprisé sa parole sur l’alternance et les conseils des Sages, et avait trouvé en la diaspora de la Côte-d’Ivoire, la voie du salut. Ainsi, cette diaspora aurait prolongé la souffrance des Burkinabè restés au pays qui ne voulaient que le changement.
Aussi, considérant que les Burkinabè viennent de se libérer aux prix de sangs versés d’une didacture de 27 ans soutenue et animée par le CDP et le RSP, et de leur Coup d’Etat, vous deviez plutôt vous intéresser du sort des martyrs et des blessés avec un soutien moral et surtout financier qui traduirait votre compassion.
Ainsi, objectivement en raison du trou à combler et des reformes politiques, institutionnelles et administratives à mettre en place au cours du premier quinquénat, il n’est pas évident qu’en 2020 des élections puissent se faire à l’Etranger. Dans ce cas, votre diligence à comprendre la stuation politique, administrative et sociale du pays, permettra de préparer le terrain.
En conclusion, considérant que le trou à combler et le préjudice à réparer constituent des crimes et des délits à élucider et un état de comportement à changer, le Message invite les Burkinabè à savoir que la réparation et le changement sont le combat pour la reconstruction d’une nouvelle société Burkinabè digne de ce nom, qui ne peut pas se réaliser avec des révendications intempestives.
Aussi, la gouvernance de Blaise Compaoré ayant détérioré la morale et le patriotisme et cultivé l’incivisme, l’indiscipline et l’impunité, le Message interpelle les Burkinabè que combler le trou et réparer le préjudice, sont une lourde tâche et une responsabilité qui passent obligatoirement par l’effort et le sacrifice de tous dont d’un Gouvernement et d’une Assemblée nationale d’austérité et intègres qui veilleront à ce que la justice et la bonne gestion des richesses du peuple, soient une réalité.
Merci de comprendre.
Ouédraogo Adama, Fonctionnaire à la Retraite
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