Incivisme : Et si les Burkinabè se ressaisissaient ?
Le sujet a été maintes fois rabâché. Mais il semble que les enseignants ont raison : la répétition est pédagogique. Répétons donc. Il faudrait que les Burkinabè songent désormais à mettre un peu d’eau dans le vin de l’incivisme ambiant qui semble avoir la peau dure.
Le cas le plus flagrant de cet incivisme est l’aberration qui est servie tous les jours à chaque emplacement de feu tricolore dans la ville de Ouagadougou. Un tel panneau de signalisation coûte cher. L’installer donc à un carrefour devrait largement suffire à faire le bonheur des usagers de la route.
Mais que nenni ! Les Ouagalais, ou la plupart d’entre eux, ont décidé de faire la cuisine en « brûlant » chaque jour le « feu rouge », au grand bonheur des accidents de circulation qui font quotidiennement leur lot d’estropiés et de morts.
Ce qui oblige les autorités sécuritaires à flanquer des Volontaires adjoints de sécurité (VADS) à chaque feu tricolore qui s’appliquent à siffler quand le feu est rouge et à siffler quand le feu est vert. Mais apparemment, cela ne suffit pas. Il a fallu encore ajouter des policiers à cet « arsenal », pour jouer le même rôle. Cela ne suffit toujours pas, certains usagers bravant le feu tricolore, les sifflets réunis des policiers et des VADS pour rouler sur le code de la route.
Le Burkina post-putsch en est capable
Pourtant, Dieu seul sait si les citoyens ont besoin de ces forces de l’ordre pour pouvoir dormir en paix, inquiets qu’ils sont des braquages et cambriolages qui deviennent de plus en plus fréquents. Et pour aider ces forces de l’ordre, il suffit que chacun fasse preuve d’un minimum de civisme.
Si les Ouagalais prenaient la peine de ne plus « brûler » les feux rouges, les policiers seraient déployés à des missions non moins utiles et les VADS pourront être stationnés à des lieux où les feux tricolores n’ont pu encore être installés.
Les Burkinabè ayant été capables de demander à leurs dirigeants de respecter la loi, ils devraient faire également l’effort de montrer aussi l’exemple. Le Burkina post-insurrection et post-putsch en est bien capable. Il suffit d’un peu de volonté.
La Rédaction Burkina24
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