Promotion des jeunes en politique : PYPA se penche sur la problématique de la Charte africaine de la jeunesse
Les acteurs du « Program for young politicians in Africa » (PYPA) viennent de consacrer deux jours de travaux de réflexion sur l’état des lieux de la mise en œuvre de la Charte africaine de la jeunesse dans les pays couverts par ledit programme. La cérémonie de clôture de cette activité a eu lieu ce samedi 6 février 2016 à Ouagadougou.
L’activité, qui s’est déroulée du 5 au 6 février 2016, s’inscrit dans le processus de plaidoyer de PYPA « pour une meilleure intégration des jeunes dans le jeu politique en Afrique », a laissé entendre, Magloire Somé, représentant du Conseil d’administration de l’Institut Général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le Développement (IGD).
Elle a regroupé une centaine de participants venus du Burkina, du Mali, du Benin, du Niger, de l’Afrique du Sud, de la Suède et de l’Ouganda.
Durant les deux jours de travaux, ces acteurs ont échangé autour de la thématique de l’état des lieux de la mise en œuvre de la Charge africaine de la jeunesse, à travers des communications, des débats de groupe et en plénière.
Outre cet axe, la conférence régionale a aussi donné lieu à un partage d’expériences sur la promotion des jeunes au sein des partis politiques des pays concernés. A l’occasion, l’IGD a décerné trois prix pour récompenser les meilleures pratiques.
La première place de ce concours, ouvert aux présidents des mouvements des jeunes des partis partenaires de PYPA, a été ravie par le principal parti de l’opposition actuelle du Mali, l’Union pour la république et la démocratie (URD) qui a fait l’unanimité au sein du Jury.
Quant à la 2e, elle est revenue à deux partis : le parti actuel au pouvoir au Niger, le Parti nigérien pour la démocratie et socialisme (PNDS),) et le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) du Mali. La 3e place a été aussi décernée à deux partis qui sont le Congrès national d’initiative démocratique/ Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT) du Mali et l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) du Burkina Faso.
Le Ministre en charge de la jeunesse du Burkina Faso, Jean Claude Bouda, qui était présent à la cérémonie a salué l’initiative qui, selon lui, « permet d’intégrer des réajustements nécessaires dans la conduite des politiques nationales en faveur des jeunes ».
Aussi, il a confié que le gouvernement actuel du Burkina a fait de la question « de la prise en compte de la jeunesse dans le processus démocratique », une priorité pour son quinquennat et ne ménagera de ce fait, « aucun effort pour relever le défi ».
Toutefois, il a exhorté les jeunes « à impacter positivement » leur lieu de vie respectif et à être des modèles auprès de leurs pairs en « œuvrant constamment à la formation d’une jeunesse responsable engagé, acteurs de changement qualitatifs ».
Une recommandation toute aussi est formulée par les responsables de l’IGD, initiatrice de ladite conférence, qui ont invité les bénéficiaires « à mettre à profit les expériences acquises lors de leur formation et de savoir les restituer et les disséminer à la base ».
En rappel, la Charte africaine de la jeunesse a été adoptée par la septième session ordinaire de la conférence tenue le 2 juillet 2006 à Banjul en Gambie. Elle comporte 31 Articles et trois parties : une « préambule », « Des droits et des devoirs » et les « dispositions finales ».
Mamady Zango (Stagiaire)
Burkina 24
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