Elections municipales : La CENI va même au-delà de ses devoirs, selon Jean Hubert Bazié

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La Commission nationale électorale indépendante (CENI) veut permettre à tous les acteurs du processus électoral d’être au même niveau d’information. Son Président, Me Barthélémy Kéré a organisé une rencontre de concertation ce vendredi 12 février 2016 avec les représentants des partis politiques, les regroupements d’indépendants et la société civile. Objectif : Aboutir à des élections municipales à même de conforter l’image de marque du Burkina Faso.

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Consolider l’image de marque du Faso…

« Qui veut voyager loin, ménage sa monture ». Me Barthélémy Kéré, Président de la CENI, par cette assertion, souhaite aller loin avec son institution et conforter au passage l’image de marque du Burkina au travers de son processus électoral. Il a fait savoir que la rencontre du jour vise à bien réajuster la monture afin d’aboutir à des élections qui consolideront les acquis démocratiques déjà engrangés.

Me Barthélémy Kéré, Président de la CENI.
Me Barthélémy Kéré (Micro), Président de la CENI.

Me Kéré demande aux partis politiques et regroupements d’indépendants qui désirent présenter des candidatures aux élections municipales de s’approprier toutes les dispositions du Code électoral en la matière, de s’attacher les services d’un conseil juridique pour éviter les manquements qui pourraient leur être préjudiciables du fait de la non maîtrise des dispositions dudit code.

« La réussite des élections présidentielle et législatives du 29 novembre 2015 est pour nous la boussole qui doit guider à garder la constance et le cap. Nous devons faire autant pour confirmer la maturité de notre peuple », a indiqué le Président de l’instance en charge de l’organisation des élections.

De l’importance des élections municipales !

« Elles sont extrêmement importantes », note Ismaël Diallo, membre de la société civile. Elles selon lui, ce sont les élections municipales. Leur importance vaut le coup de bien se préparer pour les réussir.  Pour Ismaël Diallo venu prendre part aux échanges en tant que membre de la société civile, l’importance des municipales n’est plus à démonter.

Ismaël Diallo de la société civile.
Ismaël Diallo de la société civile.

Il assure ne pas comprendre pourquoi dans beaucoup de pays y compris le nôtre, les élections municipales sont perçus comme quelque chose de pas important ou de moins important que les législatives ou les présidentielles.

« La gouvernance commence au niveau local. C’est là qu’il faut s’assurer que tout marche bien. C’est la fondation de toute réalisation. Il faudra que cela fonctionne bien pour que la construction monte de manière intéressante », déclare-t-il.

S’adressant aux partis politiques et candidats indépendants, il demande de s’intéresser d’abord à la gouvernance locale avant de prétendre gérer des postes électifs situés plus haut. « Il faut commencer la gouvernance au niveau local, pas en étant ministre ou député. C’est par là qu’on prouve aux autres qu’on est compétant », a indiqué M. Diallo.

Appréciations positives…

Jean Hubert Bazié de la « Convergence de l’espoir ».
Jean Hubert Bazié de la « Convergence de l’espoir ».

Jean Hubert Bazié de la « Convergence de l’espoir » apprécie positivement l’initiative prise par la CENI de rencontrer les partis politiques, les regroupements d’indépendants et la société civile. « C’est une très bonne initiative » dit-il.

Il estime que la CENI va au-delà de ses devoirs en rappelant aux partis politiques les dispositions du code électoral. Selon lui, tout parti devrait maîtriser le code électoral afin de participer pleinement à la vie politique. « La CENI a non seulement rempli son devoir de communication mais est allé au-delà de ce devoir en rappelant certaines de ces dispositions afin que les élections soient réussies », note-t-il.

Oui Koueta

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Oui Koueta

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