Instauration de confiance entre Forces de sécurité et étudiants : Le Balai Citoyen à Koudougou
Le mouvement Balai citoyen en partenariat avec United states institute of peace (USIP) organise un atelier du 16 au 18 février 2016 à Koudougou. Cet atelier permettra aux acteurs de parler des approches sécuritaires dans les milieux scolaires et universitaires. Instaurer un dialogue sur les approches de collaboration pour résoudre les problèmes de sécurité liés aux lycées et campus de l’université.
Dans sa philosophie de mouvement de non-violence, le Balai citoyen souhaite poser le problème dans le cadre universitaire et scolaire, pour voir dans quelle mesure créer des espaces de dialogue et sortir les éléments qui de temps en temps fâchent les acteurs.
L’idée de faire ressortir les points d’achoppement entre les élèves ou les étudiants et les forces de défense et de sécurité pour les étudier et voir ce qu’il conviendrait de dégager comme solutions pour éviter les affrontements à l’avenir.
Sam’s K Le Jah, membre du Balai citoyen chargé à la mobilisation pense qu’ « il faut toujours écouter, ne pas aller au clash avant de chercher des solutions. On peut créer des mécanismes qui permettent de trouver des solutions à des problèmes posés avant d’aller au clash », dit-il.
Les travaux de l’atelier de Koudougou permettront d’identifier les défis les plus importants pour la sécurité communautaire ainsi que les éléments perturbants, évaluer les principaux problèmes, identifier et évaluer l’impact des récents évènements sur le sentiment de sécurité de la communauté, recenser d’éventuelles situations tendues ou des incidents entre la police et la communauté en spécifiant les circonstances et causes du conflit, les parties directement impliquées, les éléments qui unissent ou divisent les parties.
L’atelier de Koudougou va permettre de dégager des recommandations et des pistes de réflexions dans le sens de renforcer les liens et la confiance entre les forces de défense et de sécurité et les acteurs du monde éducatif.
Le Balai citoyen dit être un mouvement de pression et de solution. Le mouvement, selon ses responsables, n’est pas créé pour faire uniquement de la pression, il est là pour faire aussi des propositions de solution.
Michel YAMEOGO
Burkina 24
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