Extension urbaine: Les géo-informaticiens proposent le recours aux systèmes d’informations géographiques
L’extension urbaine inquiète plus d’un. Les géographes, eux sont en première ligne. Les professionnels du domaine réunis au sein de l’Association des Professionnels de la Géo-Information (APro-GI) ont décidé de prendre à bras le corps un phénomène devenu pratiquement incontrôlable. Ces experts et apprentis experts recommandent de recourir aux Systèmes d’informations géographiques (SIG) pour mener à bien le processus d’urbanisation. La 3ème édition dénommée, « Teng Magbo 3e édition » les a réunis ce samedi 27 février 2016 au Centre national Cardinal Paul Zoungrana .
« Géomatique et gestion urbaine », c’est le thème de la 3ème journée nationale consacrée à la géo-information et à son apport à la prévention des risques pouvant survenir des effets devenus incontrôlables de l’extension de nos cités.
La contribution de la géo-information à la minimisation des risques
L’association a vu le jour depuis 2012, soit 4 ans après les inondations de septembre 2009 qui avaient frappé la capitale Ouagadougou en plein cœur. L’APro-GI vise la formation de ses membres sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (appliquées à la géographie) et travaille à faire comprendre aux politiques les avantages qu’il y a à intégrer les outils de la géo-information dans les questions de développement.
Selon Kyelem Claude Marcel, président de l’APro-Gi, l’application des outils de géo-information permet de prendre les « meilleures » décisions dans un pays aux ressources « limitées ». « Il vaut mieux ne pas tâtonner », dit-il.
L’expert juge que se faire accompagner par des outils qui sont « très techniques » est la voie à suivre. « C’est par ces outils, dit-il, qu’on peut effectivement rassembler un certain nombre d’éléments pour pouvoir prendre les meilleures informations à temps ».
Les SIG, solution aux problèmes d’urbanisation
Mathieu Kientéga, directeur général du cabinet SEREIN-GE, a parrainé cette 3ème édition. Lui aussi trouve « opportun » de s’intéresser de près à l’apport des systèmes d’informations géographiques. Il dit se fonder non seulement sur les problèmes de gestion des villes, mais aussi et surtout sur le manque d’outils adéquats de planification et de non prise en compte de la référence spatiale dans les prises de décisions.
L’urbanisation « galopante » préoccupe aussi Claude Marcel Kyelem. Il vaut mieux selon lui chercher à intégrer les systèmes d’informations géographiques pour pouvoir régler les problèmes que nous allons vivre. « En les traitant avec les questions de système d’information géographique (SIG), nous aurons les moyens de mieux maîtriser l’espace pour mieux orienter nos décisions de manière à pouvoir régler les problèmes qui sont les nôtres », a déclaré le président de l’APro-GI.
Oui Koueta
Burkina24
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