Le ministre Jacob Ouédraogo réaffirme l’engagement du gouvernement pour la sécurité alimentaire

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Le ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques (MAAH) a organisé la première session du Comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA) de l’année en cours, les 10 et 11 mars 2016 à Ouagadougou. Placée sous la présidence du ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, M. Jacob Ouédraogo, la session a formulé des recommandations à l’endroit du gouvernement pour une situation alimentaire équilibrée.                              

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Le Burkina Faso, pays sahélien, est toujours confronté aux problèmes récurrents d’insécurité alimentaire avec un caractère multidimensionnel qui nécessite une évaluation, une analyse et un suivi. C’est le sens de la première session annuelle du Comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA), tenue les 10 et 11 mars derniers à Ouagadougou.

Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, lors de la clôture de la première session du Comité de prévision de la situation alimentaire (CPSA) a souligné que « le suivi et l’évaluation de la sécurité alimentaire nationale est d’une importance qui n’est plus à démontrer. En effet, au niveau des axes stratégiques de développement, le Gouvernement a affiché sa ferme volonté à considérer la sécurité alimentaire comme l’une des plus grandes priorités nationales. C’est pourquoi il a été mis en place un système de suivi permanent de la campagne agricole et de la situation alimentaire ».

En effet, la première session du comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle 2016 a, deux jours durant, évalué avec l’ensemble des acteurs du dispositif national de sécurité alimentaire, la situation alimentaire et nutritionnelle courante du pays et en dégagé les perspectives.

Au terme de ces travaux, on note que la production définitive nationale des cultures céréalières (mil, maïs, sorgho, riz et fonio) de la campagne est évaluée à 4 189 665 tonnes, soit une baisse de 6,2% par rapport à la campagne précédente et 6,75% par rapport à la moyenne quinquennale. A en croire le Comité, le mil enregistre une production de 946 184 tonnes, soit une baisse de 2,71% ; le sorgho blanc enregistre une production de 1 073 095 tonnes, soit une baisse de 16,2% ; le sorgho rouge une production de 362 545 tonnes, soit une baisse de 15,1% ; le maïs une production de 1 469 612 tonnes, soit une hausse de 2,55% ; le riz enregistre une production de 325 138 tonnes, soit une baisse de 6,44% et le fonio une production de 13 091 tonnes, soit une hausse de 52,89%. La production des autres cultures vivrières estimée à 693 971 tonnes connaît une stabilité. Pour ce qui est de la production des cultures de rente, notamment celle du coton, estimée à 768 930, elle enregistre une baisse de 11,31%.

Le bilan céréalier de la campagne agricole fait état, selon le Comité, d’un déficit brut global estimé à 34 899 tonnes, mais résultant d’un excédent brut de 543 541 tonnes pour les céréales traditionnelles (mil, sorgho, maïs, fonio) et de déficits bruts respectifs de 393 816 tonnes et 184 624 tonnes pour le riz et le blé.

En termes de répartition spatiale, on note avec le comité que vingt (20) provinces sont déficitaires, dix (10) provinces en équilibre et quinze (15) provinces excédentaires. Autrement, environ 43% des ménages agricoles burkinabè n’arriveraient pas à couvrir leurs besoins céréaliers avec leur seule production domestique de la présente campagne. Les analyses menées font ressortir qu’en situation courante (mars à mai 2016), dix (10) provinces, soit 1 896 283 personnes réparties dans toutes les régions, sont sous stress alimentaire ; 233 319 personnes concentrées dans les régions du Sahel, de l’Est, du Centre-Ouest et du Centre-Nord sont en situation de crise alimentaire.

En situation projetée (juin à août 2016), le nombre de provinces sous stress alimentaire passerait à 20 du fait de la dégradation de leur situation alimentaire suite à la réduction des stocks, à la hausse saisonnière des prix et à la faiblesse des revenus. Ainsi, à la période projetée, 2 542 745 personnes pourraient être sous stress alimentaire et 478 746 personnes concentrées dans les régions du Sahel, de l’Est, du Centre-Ouest et du Centre-Nord pourraient subir une crise alimentaire. Et le ministre Jacob Ouédraogo de dire que cette situation interpelle le gouvernement à plus d’un titre.

Au terme de la session, les participants ont fortement recommandé au ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques de soutenir les filières maraîchères par la structuration des acteurs et le développement des unités de transformation et de conservation, de conduire la réflexion sur l’opportunité de fixation de prix plancher aux producteurs en ce qui concerne le sésame, le maïs et les noix de cajou, d’actualiser et accélérer la mise en œuvre du plan de soutien aux populations vulnérables au titre de l’année 2016, de mobiliser les ressources nécessaires pour le démarrage du recensement général de l’agriculture (RGA) en arrimage avec le Recensement général de la population et de l’habitat en 2016.

Les participants ont aussi recommandé au ministère de l’Eau et de l’Assainissement d’intensifier les efforts visant l’amélioration de l’accès à l’eau potable.

Clôturant les travaux du Comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a renouvelé aux participants l’engagement du gouvernement à œuvrer pour la sécurité alimentaire au profit des populations.

Direction de la communication et de la presse ministérielle/Ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques

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