Ouaga Doux Goûts: Une semaine dans la bonne humeur avec les « 3 B »
Le top départ de la Semaine nationale du bonheur a été donné ce jeudi 24 mars 2016 à Ouagadougou au cours de la cérémonie officielle du lancement du Village de la bonne humeur et de la réconciliation situé dans l’enceinte du siège du FESPACO. Pendant cinq jours, plusieurs activités humoristiques et de la parenté à plaisanterie accompagnées par la gastronomie sont au programme.
La semaine nationale du bonheur dénommée «Ouaga Doux Goûts, capitale du bonheur, des 3 B» est un prétexte, selon le promoteur Salif Sanfo, de continuer les activités humoristiques, surtout dans sa dimension économique.
C’est en effet un grand marché de l’humour à travers la vente de CD, DVD et gadgets humoristiques. Des prestations humoristiques et artistiques, des projections de films comiques, des concours de parodie sont au programme.
« Ouaga Doux Goûts », explique Salif Sanfo, « c’est pour nous la continuité de nos activités humoristiques. A la suite des trophées du rire et de la parodie, les Ouistiti d’or, la production des œuvres humoristiques, il fallait continuer à développer la dimension économique à travers un marché. Nous avons donc lancé l’idée d’un grand marché de l’humour en faisant un jeu de mots Ouaga, doux, goûts et ajouter une parodie d’un homme politique que nous connaissons mais en y donnant un titre humoristique. Les trois B veulent dire brochettes, boissons et bonne humeur ». Pour ce faire, Kaya est à l’honneur avec son savoir- faire de brochettes au « coura coura ».
Cet évènement, aux dires toujours du promoteur, a pour but aussi de redynamiser et énergiser les Ouagalais afin d’atteindre les objectifs du développement durable et planter les graines de la réconciliation à travers la plaisanterie.
Un objectif partagé par le parrain, Ismaël Ouédraogo. «On voulait par l’organisation de cette semaine montrer que le Burkina est de retour, que tout ce qui s’est passé ne peut pas faire tomber le Burkina et qu’on ne va pas se mettre à genoux (…), dit-il. Tous ceux qui veulent nous ramener en arrière, nous leur disons que le Burkina va toujours avancer par l’humour, la promotion de notre culture et continuer à se développer. C’est ce que nous voulons allier ici, développer la culture et partant par-là, développer notre économie ».
Certaines autorités présentes à la cérémonie à l’instar du ministre de l’enseignement supérieur, s’inscrivent dans la même pensée. Filiga Michel Sawadogo dira que : « c’est peut-être l’Etat qui devrait avoir cette idée de donner le goût du travail, des manifestations pour permettre la relance de notre économie à la population après tout ce qu’on a traversé, mais l’initiative est à féliciter ».
Revelyn SOME
Burkina24
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