SNC 2016 : Parenté à plaisanterie et échange communautaire au menu

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Après l’ouverture officielle de la 18e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso ce 26 mars 2016, place aux compétitions et aux différents espaces aménagés et centres dédiés aux activités. Incursion dans le Village des communautés, ce 27 mars 2016. 

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C’est parti pour la SNC édition 2016. Les différentes compétitions en arts du spectacle, en art plastique et en lutte sont lancées. Près de 1200 artistes passeront dans le viseur des jurys.

En attendant, les points chauds qui ne désemplissent pas sont notamment la foire et le Village des communautés.

Le village des communautés est le lieu par excellence où cohabitent en harmonie toutes les communautés vivantes au Burkina Faso comme pour coller au thème de l’édition, «culture et cohésion nationale ».


Video – L’ambiance au Village des Communautés

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Leurs mets, ustensiles, articles et autres effets traditionnels sont exposés dans les différents stands. D’autres vont plus loin à l’exemple des Lobi, parés dans leurs tenues traditionnelles.

« Comme on a dit que la SNC c’est la culture, moi aussi je voulais montrer  ce que nos grands-parents portaient avant », explique Momo Wabilo, un festivalier lobi rencontré au village des communautés, ce 27 mars 2017. Il se promène de stand en stand, fier de ses habits. 

Dans le village, la parenté à plaisanterie prend tout son sens. Chaque communauté défie ses parents à plaisanterie à travers chant, danse, joute oratoire, signe d’une collaboration pacifique entre elles.

« J’ai invité les Goin et les Senoufo pour me défier mais, ils refusent. Je suis le plus laid de tous mais je suis plus beau parmi les Senoufo », lance Momo Wabilo à ses esclaves Goin et Sénoufo.


Video – Momo Wabilo explique sa tenue

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Quant aux communautés étrangères,  la cohésion sociale est pour elles la chose la mieux partagée au Burkina, témoigne Justin M’Dalla,  président de la communauté congolaise vivant au Burkina, rencontré dans le village. 

« La population burkinabè  ne fait aucune différence entre nous et elle, commente-t-il. La plupart d’entre nous travaillons ici. Moi je suis professeur et j’interviens dans 4 lycées. J’ai un Grin où je vais les soirs retrouver mes collègues enseignants. Bobo-Dioulasso, aujourd’hui est devenu chez moi.

Quand je vais chez moi au Congo, au bout de trois semaines, ma mère me demande si je ne repartirai plus chez moi. Quand je suis au Congo, on m’appelle le Burkinabè et quand je suis à Bobo, on m’appelle le Congolais. Je suis chez moi ici. Vous voyez comment je suis à l’aise et je parle avec certitude ».

Pour le ministre de la culture, des arts et de la culture, Tahirou Barry, le Village des communautés représente l’Afrique en miniature.

« Ici, je suis avec mes frères. Je suis avec mes sœurs. Je me sens en Afrique. C’est la fraternité, c’est la solidarité, c’est ça la cohésion. Sans la cohésion, on ne peut pas construire une nation. C’est ce symbole fort que nous voulons montrer », dit-il.

Cependant, « cette pluralité des cultures témoigne de la diversité culturelle qui existe au Burkina Faso mais qui peut aussi être source de conflit », dira Albert Ouédraogo, animateur principal de la conférence inaugurale sur le thème de l’édition « Culture et cohésion nationale ». En attendant, la cohésion prend le  dessus sur les conflits ! 

Revelyn SOME

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Quelques images du Village des communautés

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