Burkina : Le dividende démographique au cœur d’un atelier ministériel de plaidoyer
Le ministère de la santé a organisé ce jeudi 14 avril 2016 à Ouagadougou un atelier ministériel de plaidoyer sur le dividende démographique, avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et la Banque mondiale. L’atelier a regroupé plusieurs membres du gouvernement concernés par le projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel » (SWEDD).
Le dividende démographique peut être défini comme la croissance accélérée que peut induire le changement de la structure par âge de la population.
L’atelier ministériel de ce jeudi 14 avril vise à assurer une appropriation de ce concept et de ses enjeux pour le développement du Burkina, informer les participants sur le projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel » (SWEDD). Cet atelier vise également à favoriser l’implication et l’accompagnement des plus hautes autorités pour la mise en œuvre effective du projet.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier ministériel de plaidoyer a été placée sous la présidence de Smaïla Ouédraogo, ministre de la santé. La rencontre a été ponctuée par deux communications essentielles sur les thèmes « Le concept de dividende démographique : Opportunités, enjeux et défis » et « Projet SWEDD : Aperçu, état de mise en œuvre et perspectives ».
Plusieurs membres et représentants du gouvernement étaient présents, en l’occurrence le ministère de la femme, ceux de l’éducation nationale et des finances. « Ce projet appelle à être plus rationnel et innovant afin de bénéficier des nombreuses opportunités qu’offre le dividende démographique », foi de Dr Edwige Adekambi Domingo, Représentante de l’UNFPA.
Elle a remercié tous les acteurs mêlés de près ou de loin et les experts nationaux pour leurs constants efforts. Pour le ministre burkinabè de la santé, ce projet témoigne de l’intérêt que ses initiateurs portent sur les questions de développement durable. « Nous ne pouvons que les remercier, les encourager et les accompagner », dit-il.
Il faut rappeler que le projet SWEDD est financé par la Banque mondiale et couvrira, entre 2015 et 2019, 6 pays de la Sous-Région du Sahel (Burkina, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). Il a un coût global de 205 millions de Dollars dont 34,8 millions pour le Burkina.
La coordination du projet est placée sous la responsabilité de Jean Charlemagne Yoda, Coordonnateur du programme d’appui au développement sanitaire.
Noufou KINDO
Burkina 24
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