Municipales du 22 mai : « Aucune commune ne devrait être dirigée par un parti politique »

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Le regroupement d’indépendants « le changement positif » pourrait ne  pas prendre part aux élections municipales du 22 mai dans la commune de Djibasso sa candidature étant invalidée par la représentation communale de la CENI. Une décision qui a été confirmée par le tribunal administratif de Nouna le jeudi 14 avril 2016 lors d’une audience consacrée à des  contentieux électoraux.

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C’est à la date du 04 avril 2016 que la Commission électorale communale indépendante (CECI)/Djibasso  a invalidé la candidature du regroupement d’indépendants ‘’le changement positif’’. Son président Moussa Konaté dépose alors une requête.

A la barre, le président de la CECI/Djibasso,  Jérôme Coulibaly explique que le regroupement d’indépendants ‘’le changement positif’’ n’a pas pu présenter des listes dans tous les villages de la commune comme l’exige l’article 246 du code électoral. En plus de cela, des pièces manquaient aux dossiers, selon M. Coulibaly.

Moussa Konaté, qui ne comprend pas comment cela est arrivé, demande l’indulgence du tribunal. Les candidatures indépendantes au Burkina reviennent de loin. Le combat a été enclenché depuis les années 60. « Alors ce que je vous demande c’est de nous permettre de participer à ces élections municipales, ce qui serait une première », avait-il supplié.

Un cri de cœur qui n’a pas été entendu par le tribunal qui a jugé  recevable la forme du dossier  mais mal fondé dans le fond. En effet, l’article 246 du code électoral concernant le contentieux en matière d’élections municipales fait obligation aux partis politiques ou indépendants de présenter des listes de candidats dans tous les secteurs et villages d’une même commune ou d’un même arrondissement.

Pour Moussa Konaté, président du regroupement d’indépendants « le Changement positif » cette décision sonne comme un obstacle de plus dans le combat en faveur des candidatures indépendantes. Mais loin de baisser les bras et s’appuyant sur le cas du Ghana où  les collectivités locales sont gérées par  M. Konaté a foi qu’un jour il en sera de même au Burkina.

« Aucune commune ne devrait être dirigée par un parti politique. Les mairies devraient être à la charge des indépendants. Le fait que les partis politiques s’ingèrent dans les élections municipales est toujours source de problèmes parce que ce sont les bureaux nationaux qui imposent souvent le maire à la population et cela crée la discorde dans bon nombre de communes »,  explique-t-il. Moussa Konaté compte toutefois faire recours au niveau du conseil d’Etat.

Le tribunal administratif de Nouna a également vidé le délibéré sur le  recours en validation de candidature de Diarra Seydou du PAREN contre la CECI/Nouna  en déclarant la requete  recevable dans la forme et bien fondée.  En conséquence, la CECI/Nouna a été ordonnée d’enregistrer le PAREN dans la commune de Nouna pour les élections municipales du  22 mai.

Boureima Badini la Ruche

Correspondant de Burkina24 à Nouna

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