Android : Google répond aux accusations de la Commission européenne
Suite à la communication des griefs, le géant du Web a pris sa plus belle plume pour prouver qu’Android est bien un système ouvert et gratuit. Mais les arguments employés ne seraient pas vraiment convaincants.
La Commission européenne a communiqué ses griefs à Google. Elle reproche au géant du Web d’abuser de la position dominante d’Android pour pousser ses propres applications, Google Search et Chrome en tête, et de faire obstacle à la commercialisation d’OS dérivés d’Android.
Évidemment, Google ne pouvait pas rester sans réagir. Kent Walker, Senior Vice President & General Counsel, a pris la plume et a défendu la position de l’entreprise de Mountain View sur Android et surtout son modèle économique. « Nous prenons ces inquiétudes très au sérieux » explique-t-il, « mais nous estimons également que notre modèle économique permet de maintenir des coûts faibles et une grande flexibilité pour les constructeurs, tout en offrant aux utilisateurs un contrôle sans précédent sur leurs appareils mobiles ».
L’open source, gage de concurrence loyale ?
« N’importe qui peut utiliser Android sans utiliser les services Google » précise-t-il. « Chaque constructeur peut ensuite choisir de mettre à disposition la suite d’applications Google sur leur appareil et ajouter librement d’autres applications à leur convenance ». Certes, reste que le package d’applications Google semble être encore une obligation pour les OEMs. Mais, Android étant gratuit, il faut bien compenser les coûts de développement et de propriété intellectuelle « en générant des revenus sur les applications et services distribués sur Android ».
En résumé, la ligne de défense est que Android repose sur un modèle ouvert, les obligations pour les fabricants ne sont là que pour permettre à Google de rentrer dans ses frais. « De nombreux régulateurs ont d’ailleurs conclu que les utilisateurs peuvent aisément télécharger et utiliser d’autres applications concurrentes, et changer le moteur de recherche par défaut sur leur portable » ajoute Kent Walker.
Mais tout cela ne répondrait pas vraiment aux reproches de la Commission européenne sur les questions de concurrence. « Nous sommes désireux de pouvoir échanger avec la Commission européenne pour illustrer la manière dont nous avons conçu le modèle Android », conclut Kent Walker.
Synthèse de Noufou KINDO
Burkina 24
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