Développement durable : Bilan partiel du Programme national des gestions des terroirs
Le programme national de gestion des terroirs est une approche orientée vers l’implication des populations bénéficiaires dans l’exécution des actions de développement. Soutenu par la Banque mondiale, le 2e programme a été conçu en 2001, et s’étale en trois phases, avant de prendre fin en 2018. A mi-parcours de la 3e phase (2013-2018), les responsables de son exécution ont fait un bilan de ce plan de développement ce 25 avril 2016.
C’est en juillet 2013 que la 3e Phase du deuxième programme national de gestion des terroirs (PNGT2-3) a démarré. A mi-parcours, le chef de service suivi-évaluation Dominique Zongo juge les « résultats appréciables ».
A cette phase, l’accent est porté sur le développement durable, avec une réelle implication des populations selon le coordonnateur national du PNGT2-3 Souleymane Nassa. Les communautés rurales et les structures décentralisées verront leurs capacités renforcées « pour la mise en œuvre des plans locaux de développement qui favorisent la gestion durable des terres, des ressources naturelles et les investissements rentables au niveau des communes ».
Pour l’exécution du programme, il revient à chaque collectivité territoriale d’identifier et de planifier sur cinq ans ses actions prioritaires consignées dans son plan communal de développement. Elle doit aussi élaborer un budget qui devrait être adopté par son organe délibérant.
En termes de réalisations au cours de cette phase, 267 communes rurales sur les 302 ont reçu un appui du programme pour l’élaboration de leur plan communal de développement, 857 microprojets communaux et 13 microprojets régionaux ont été réalisés, 100 femmes ont reçu des attestations de possession foncière rurale dans la région des Cascades, peut-on noter, entre autres.
Comme obstacles rencontrés, l’insurrection populaire, avec la dissolution des conseils municipaux comme conséquence n’a pas facilité la mise en œuvre des projets. De même, la suspension des activités relatives au foncier dans les communes, ainsi que les procédures nationales de passation des marchés au sein des communes rurales n’ont pas été d’un apport positif.
Pour la suite, le chef de service suivi-évaluation a rappelé qu’ « il reste encore 20 milliards de F CFA disponibles à mettre à la disposition des communes et des régions». Et ce, d’ici la fin du projet prévue en mai 2018.
Issouf NASSA
Burkina24
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