Médias publics : Le développement stratégique du SIG et de l’ISTIC en examen du 23 au 25 juin 2016
Les acteurs de la communication gouvernementale et de la presse nationale ont entamé, ce jeudi 23 juin 2016 à Ouagadougou, un atelier de réflexion sur le développement stratégique du Service d’information du gouvernement (SIG) et de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC). Le ministre de la communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, prévus pour se dérouler du 23 au 25 juin 2016.
« Doter le SIG et l’ISTIC de plans de renforcement de leurs capacités et d’un meilleur ancrage institutionnel », c’est l’objectif poursuivi par cet atelier de 72heures, a indiqué dans son discours d’ouverture, le ministre en charge de la communication Rémis Fulgance Dandjinou.
Selon lui, il est plus que jamais nécessaire de se pencher sur l’avenir de ces institutions, qui constituent un maillon essentiel dans la chaine de communication du gouvernement et de la presse nationale.
La mission première du SIG, a rappelé le ministre, est d’assurer un rythme à la communication gouvernementale en travaillant « à éviter ou à minimiser les risques de répétition et de déperdition des messages liés à une communication désordonnée ». Mais comment réussir une telle tâche si, depuis près d’une décennie, « l’on peine à lui conférer un statut juridique clair, des moyens conséquents et une orientation structurelle adéquate ? », s’est interrogé le ministre.
Du côté de L’ISTIC, principal fournisseur de journalistes et de techniciens à la presse nationale depuis sa création en 1974, le constat est tout aussi amer.
A l’heure où la production audio-visuelle amorce son passage au numérique et la concurrence avec les nouveaux médias s’est renforcée, il lui faut, entre autres, une ouverture de ses offres de formations au privé, une redéfinition des curricula ainsi qu’une reconnaissance de ses diplômes d’assistants et de conseillers par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES).
Pour résoudre les impératifs liés à ces deux institutions, des pistes de solutions ne manquent pas, a confié Rémis Fulgance Dandjinou qui précise d’ailleurs qu’il existe une opportunité à saisir, car, poursuit-il, « la communication de l’administration centrale au service des citoyens et des usagers figure au titre des priorités inscrites dans le programme du président Roch Kaboré,».
De ce fait, il a invité les participants « à s’investir individuellement et collectivement » au cours des échanges afin d’être à la hauteur du défi.
Mamady Zango
Burkina24
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