Selon une étude, les médecins africains prescrivent trop de médicaments

publicite

Une étude publiée ce lundi 22 août sur le site de la revue “BMC Public Health” attire l’attention des médecins africains sur la prescription automatique de médicaments, a rapporté Africanews.

La suite après cette publicité

Dans la région Afrique, les médecins prescrivent trop de médicaments. C’est en substance la conclusion d’une étude réalisée par un groupe de chercheurs et publiée sur le site de la revue “BMC Public Health”. Les médecins africains sont donc indexés sur le fait qu’ils iraient au-delà des limites établies par l’Organisation mondiale de la Santé.

“Nous sommes inquiets d’avoir trouvé un nombre très élevé de prescriptions d’antibiotiques. Près de la moitié des consultations des patients se solde par la prescription d’antibiotiques. Ce qui n’est pas approprié pour beaucoup de cas”, a affirmé le professeur Allison Pollock, de l’Université de Londres et membre des rédacteurs de cette étude qui a fait savoir qu’en Afrique, de nombreux patients sont soumis à des traitements sous antibiotiques sans être correctement consultés au préalable.

Selon le groupe des chercheurs, la conséquence de cette prescription automatique de médicaments serait la manifestation de réactions indésirables et l’augmentation des risques de maladie ayant une grande résistance aux antibiotiques, a indiqué Africanews, ajoutant que cela comporterait également des risques liés à l’auto-médication car dans de nombreux pays africains, les populations reconduisent très souvent des médicaments qui leur ont été prescrits dans le passé ou sur recommandation de proches.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×