Burkina : La médecine nucléaire sous les projecteurs
Les premières journées de la médecine nucléaire au Burkina Faso se sont ouvertes ce jeudi 8 septembre 2016 à Ouagadougou sous le thème « Place de la médecine nucléaire dans l’univers diagnostique au Burkina Faso ». La cérémonie a été présidée par l’épouse du président du Faso, Sika Kaboré.
La médicine nucléaire ou l’utilisation des radioéléments, c’est-à-dire la radioactivité, à des fins diagnostiques et thérapeutiques, est une branche de la médecine récemment apparue au Burkina Faso.
Le service a, en effet, vu le jour au centre hospitalier universitaire Yalgago Ouédraogo (CHUYO) en janvier 2012.
Depuis, il a permis à un grand nombre de malades, longtemps contraints d’aller à l’extérieur, de faire sur place leurs examens, a indiqué le chef de service de la médecine nucléaire du CHUYO, Théophile Tapsoba.
Par la même, sa mise en place, ajoute-t-il, a permis aussi au Burkina Faso « de se mettre en exergue », car le service a reçu des patients d’autres pays de la sous-région comme la Côte d’ivoire et le Niger.
Se réjouissant donc de la tenue de ces journées, le chef de service de la médecine nucléaire a expliqué qu’elles seront l’occasion pour « faire le point de ce qui a été fait depuis l’ouverture du service » et d’envisager « des perspectives pour que la médecine nucléaire et l’utilisation des radioéléments puissent permettre de lutter contre beaucoup de pathologies et en particulier, la pathologie cancéreuse ».
Le ministre de la santé, représenté par son secrétaire général, Robert Kargougou, s’est lui aussi félicité de la tenue de ces premières journées, tout en formulant le vœu qu’elles puissent « permettre aux professionnels de la discipline de renforcer leurs capacités en vue d’améliorer substantiellement la qualité de la prise en charge du cancer dans notre pays ».
En sus, il a salué le soutien de l’Etat, qui a dégagé 5 milliards de F CFA afin de permettre la construction et l’équipement d’un centre de cancérologie. Il est aussi prévu dans ce cadre un autre accompagnement financier de l’Etat, à hauteur de 13 milliards de FCFA, a-t- il annoncé.
Pour sa part, l’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré a réitéré sa disponibilité à accompagner les activités de lutte contre les pathologies cancérigènes au Burkina Faso. Une activité à laquelle elle dit s’adonner depuis 10 ans avec à son association ‘’Kimi’’.
Du reste, elle s’est également réjouie de l’appui de l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie nucléaire) qui a décidé de former le personnel de la médecine nucléaire du CHUYO sur l’utilisation et la manipulation d’un certain nombre de matériels se trouvant au sein de l’unité.
Mamady ZANGO
Burkina24
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