Mont Péko: « Les populations sont sorties du parc, mais…’’, selon la Ministre Mariatou Koné

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 A l’issue de la réunion du Comité de Coordination Elargi, le mercredi 7 septembre dernier, au siège du Programme national de cohésion sociale (Pncs) à Abidjan, la Ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de l’Indemnisation des victimes, Mariatou Koné, a relevé que le parc du Mont Péko, abritant plus de 20.000 ressortissants burkinabè a été vidé de ses populations. Toutefois, elle s’est inquiétée des problèmes humanitaires que cette situation peut engendrer. 

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« A la date du 30 juillet 2016,  les populations devraient quitter le Mont Péko (dans la région du Tonkpi à l’ouest de la Côte d’Ivoire). Nous sortons d’une réunion où nous avons fait le bilan de la situation. Il ressort que les populations sont effectivement sorties du Parc », a indiqué Mariatou Koné, ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de l’Indemnisation des victimes.

Elle a, par ailleurs, émis ses inquiétudes de voir ces populations y retourner du fait du « surpeuplement autour du parc. Ce qui pose des problèmes humanitaires  (problèmes d’alimentation, d’éducation et de santé) » et amenuiserait les efforts déployés par l’État depuis plusieurs années, a-t-elle confié.

Cette réunion vise à réfléchir sur les actions à mener afin que les populations sorties de cette zone puissent être relocalisées et vivre en harmonie avec celles qui les ont accueillies.

Babacar Cissé, Représentant-résident du Système des Nations unies en Côte d’Ivoire et coordinateur de ce projet, a souligné que « ce sont environ 22 000 personnes venant essentiellement du Burkina Faso et près de 17 000 riverains, soit environ 30 000 au total dont 67% d’enfants, qui  ont quitté le parc », avant d’ajouter que « certaines personnes dorment à la belle étoile », tout en rassurant que les deux gouvernements ivoirien et burkinabè réfléchissent sur les possibilités d’une relocalisation et d’une réinsertion durable de ces populations.

Il a, toutefois, reconnu que ce processus pourrait prendre du temps du fait d’importants moyens qu’il nécessite. « On nous a parlé de réaménagement de bas-fonds mais ce n’est pas la solution idéale parce qu’il n’y a pas assez de terres, à en croire les chefs de village. Ce qui suppose que les populations sorties ne pourront pas toutes  être  réinstallées dans les villages d’accueil. C’est un autre défi », a-t-il conclut.

Kouamé L.Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                        

Correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire.

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