Boko Haram : 100 lycéennes de Chibok refuseraient de rejoindre leurs familles
Selon le responsable du Chibok Development Association, plus de 100 filles parmi celles kidnappées par la secte islamiste Boko Haram en avril 2014, refusent catégoriquement de rejoindre leurs familles. Cela intervient, une semaine après la libération de 21 écolières de Chibok la semaine dernière.
Pogu Bitrus, le responsable du Chibok Development Association, a indiqué à l’Agence Associated Press la radicalisation des filles par Boko Haram. Certaines se seraient même mariées à des membres de la secte terroriste et auraient eu des enfants avec eux. Il a par ailleurs suggéré que les 21 filles libérées, il y a une semaine, fassent leurs études à l‘étranger, car elles pourraient être stigmatisées.
Cette information a été renchérie par la chaîne américaine ABC qui a révélé que des négociateurs en contact avec le groupe Boko avaient affirmé que 100 des jeunes filles enlevées ne désiraient plus retourner chez elles.
Les autorités nigérianes, accusées, ont démenti avoir payé une rançon ou échangé les 21 filles libérées contre quatre commandants de Boko Haram.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
Source: Africanews
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